Où est le sens de la vie
Quand tout s'emmêle?
Que nous avons pour ennemi
Uniquement nous-mêmes?
Imbroglio des sentiments
Qui nous pousse aux pires turpitudes,
Canevas fait et défait lentement
Aux confins de notre solitude.
Je cherche à détacher les liens
De cet enchevêtrement qui me noue,
Telle une corde de chagrin
S'insinuant autour de mon cou.
Je pleure et mes sanglots se perdent
Sur mes lèvres exsangues.
Hoquets qui me secouent de tremblements
Nerveux, incontrôlables, éreintants.
Mais où puiser la force salvatrice
Quand tout vous abandonne?
Que plus rien n'est propice,
Vous calcine et vous dévore...
Je ne rêve plus , n'aspire à rien
Et au vu de cette réalité qui m'appartient
Je distille dans mon corps qui se délite
L'âpreté des regrets qui m'habitent.