Il y a des silences qu'on ne rattrape pas
Des mots qui s'envolent au fronton des chapelles
Des amours entre vie et trépas
Et qui peuvent aussi nous donner des ailes.
Sur le parvis de Notre-Dame
Je presse le pas, subodore les fragrances
Sur le pavé , je me damne
Vais de coursives en errances.
Il pleut des cordes de larmes
Des arc- en-ciel magnifiques
Etoiles juxtaposées
Au firmament extatique.
Je n'ai que l'horizon que dessinent mes yeux
Sous la frange des collines
En un dessin singulier et voluptueux
Qui me porte et m'abîme.
Tu es le prince Ténébreux
Tandis que je suis ton odalisque
Ta promise, ton Iseult
Ô toi, mon homme chimérique!
Aux croisées des sentiers
Nous nous perdrons encore
Je soutiendrai ton épaule
Car tu es mon guerrier.
Je ne crains pas la vengeance de Dieu
Ni ses foudres,ni ses éclairs vengeurs
Qu'ils m'apaisent de mes feux
Et m'emmène au vainqueur.