Si je m'éloigne un peu, ce n'est pas à cause d'un
commentaire désobligeant. J'en ai eu un seul ce qui
est peu en raison de mes coups de gueule.
Je veux souffler, m'oxygéner....
J'ai passé des heures à vous lire, à découvrir des
blocs géniaux, à fouiller dans leurs entrailles pour comprendre,
pour saisir le parcours. J'ai laissé des commentaires sincères.
Quand je n'aimais pas, je passais mon chemin.
Je reviendrai sans doute parce que écrire est ma raison
d'être, que j'ai toujours aimé cela, avec mes défauts
d'écriture,qu'importe.
Je continuerai de vous lire et de partager ce qui vous
touche, émeut, bouleverse.
J'ai fait une découverte sur la blogosphère : des personnalités
éblouissantes, poignantes et bourrées d'humour. J'ai appris à écrire, moi qui ne
parlais qu'avec mon cœur et mes mots, appris à m'exercer en
tautogrammes, acrostiches, haïkus, ou jeux de textes imposés.
Comme une envie d'écolière, une envie de foncer,de m'améliorer.
J'ai vu aussi de l'hypocrisie, genre si je ne viens pas te lire, je ne viendrai
pas te lire à mon tour, tout ça pour des histoires de BR.
Lire les textes, en profondeur, c'est cela l'essentiel.
S'il faut ne s'attacher qu'à des stats, j'en étais à 78 de
Blog Rank ces derniers jours en mode privilège depuis deux mois
( pour un blog commencé il y a 5 mois à peine) et ce matin à mon 2005 ième
commentaire. Et alors? Cela change quoi? Cela intervient comment?
Cela prouve quoi?
C'est le stratège de la blogosphère, faire croire que l'on est important.
Je suis heureuse d'être lue, mais encore faut-il que cela soit fait
dans un souci d'honnêté. Car l'on n'écrit pas pour la reconnaissance d'OB,
mais pour d'autres valeurs essentielles.
Il semble que certains me croient forte, c'est possible, mais
j'ai aussi mes faiblesses comme tout un chacun.
Bref, pour le moment, je veux prendre le large,
m'accorder du temps.
En résumé, vous expliquer que ce n'est pas un commentaire
qui m'a mise hors de moi.
Les bouquets de roses, c'est très sympa, mais lire les articles,
les approfondir, laisser un VRAI commentaire, c'est encore mieux.
Katherine