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  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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20 novembre 2008 4 20 /11 /novembre /2008 00:14



Ils marchent côte à côte
Cependant ils s'éloignent
Peu à peu l'un de l'autre
L'habitude sans doute

 

Plus rien à se dire
Pas d'espoir à leur après
Leurs regards noirs s'évitent
Ils s'en vont têtes baissées

 

L'amour a quitté demain
Terrible mais vrai constat
Hier est déjà si loin
Fracassé sous leurs pas

 

Leur direction a changé
Ont-ils encor souvenirs
De ce qui les a liés?
Ou sont-ils déjà exils?

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commentaires

R
Très joli poème. Description d'un risque qui nous guette presque tous... Attention ! Merci pour ce partage d'émotion.
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G
Bonsoir!!!! J'écris aussi des textes à mes heures perdues!!! passe faire un tour sur mon blog et dis moi ce que tu en pense!!!
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C
Peut-être que ce n'est pas l'habitude qui tue l'amour...<br /> Peut-être que l'amour n'était pas assez fort, assez vrai, assez profond, alors de tous les manques ainsi créés, de toutes les petites blessures accumulées, on n'arrive plus à se retrouver dans la façon dont l'autre nous regarde et on est seul à deux...<br /> Un gros kiss pour toi ma Kath, un kiss du fond de mon coeur.<br /> KISS :)
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T
T'chao Katherine...<br /> Bon wk et a peluche pour de nouvelles aventures... Kiss
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Y
L'habitude est une étrangère<br /> Qui supplante en nous la raison :<br /> C'est une ancienne ménagère<br /> Qui s'installe dans la maison.<br /> <br /> Elle est discrète, humble, fidèle,<br /> Familière avec tous les coins ;<br /> On ne s'occupe jamais d'elle,<br /> Car elle a d'invisibles soins :<br /> <br /> Elle conduit les pieds de l'homme,<br /> Sait le chemin qu'il eût choisi,<br /> Connaît son but sans qu'il le nomme,<br /> Et lui dit tout bas : "Par ici."<br /> <br /> Travaillant pour nous en silence,<br /> D'un geste sûr, toujours pareil,<br /> Elle a l'oeil de la vigilance,<br /> Les lèvres douces du sommeil.<br /> <br /> Mais imprudent qui s'abandonne<br /> A son joug une fois porté !<br /> Cette vieille au pas monotone<br /> Endort la jeune liberté ;<br /> <br /> Et tous ceux que sa force obscure<br /> A gagnés insensiblement<br /> Sont des hommes par la figure,<br /> Des choses par le mouvement.<br /> <br /> René-François SULLY PRUDHOMME (1839-1907)<br /> (Recueil : Stances et poèmes)
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