Ne pas avoir de doutes, croire en tout
S’efforcer d’être soi malgré les choses
Parsemer le chemin de roses et d’épines
Comme l’on croit que la vie est un bout
Dans l’illimité du monde noir et blanc
Penser qu’il est gris car cela nous arrange
Et sous la burka, délier les langues
Tandis que les femmes nous haranguent
Savoir trouver les repères, les nationalités
Ce que le monde nous renvoie de généralités
Au travers des races, des religions, crier!
Se demander ce qui nous fait être vrais
Toi la femme qui dépose dans la maison
Le pain en signe d’extrême raison
Alors que l’on te traîne dans la boue
Que tu te mets sans cesse à genoux
Mourir brûlée, par un frère, un père
Souffrir la peau en cloques, tuméfiée
Parce qu’un baiser, un amour bafoué
Puis renaître des cendres du péché
Montre-toi, abaisse ton foulard
Pense à tes sœurs opprimées
Même celles qui circulent en BMW
C’est toi que rejoindra l’Histoire
C’est à l’école que l’on apprend
Nos choix et le sens des libertés
Ne te laisse pas abaisser dans ton rang
Sois celle qui vibre, comprend et sait!
Entre les voix de l'Orient ou de l'Occident
La voix des femmes reste une concordance
En elles toutes, demeure la délivrance
Elles, elles, à travers tous les temps!
Pour nous et nos enfants....