6 octobre 2008
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Hier vers treize heures, pour déjeuner
Je me suis attablée à une terrasse
Dans un restau, histoire de m'aérer
Prendre le temps, aux abords de la plage Il y avait des festivités, genre médiévales
J'allumais une cigarette entre deux plats
Quand un type vêtu d'un costume bizarre
S'est mis à chanter, jouer de l'harmonica
Il lançait ses rengaines, au son de l'accordéon
L'air assez sûr de lui, un brin trop cabot
Je ne voulais pas l'entendre parce qu'au fond
Il jouait au pitre sous les appareils photos
Finalement, me suis prise au jeu, amusée
J'ai souri, ri à ses airs très encanaillés
Laissé tomber quelques pièces à ses pieds
Payé enfin la note, puis m'en suis allée
Sur la jetée, une jeune femme installait
Sa sono, sa guitare, et son micro réglait
Me suis assise sur un banc pour l'écouter
Par sa belle voix, j'ai été encore charmée
Sur les trottoirs de la plage me suis promenée
Il y avait un mec à barbe grise qui dessinait
A même le sol, avec autour de lui des craies
Lui ai laissé quelques centimes pour le féliciter
De retour chez moi, j'ai allumé la télé
Celle que je ne regarde presque jamais
Il y avait des chanteurs qui passaient
Ceux qui refusent d'être téléchargés
Je me suis dit que la vie d'artiste est galère
Entre celui qui a du talent mais n'est pas reconnu
Ceux qui passent chez M'sieur Drucker
Parce que le top machin les a à tort souvent promus
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Poèmes
5 octobre 2008
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Esquisse frêle d'un visage
Croquis tracé au fusain
Inspiration d'une image
Distinguer l'ovale dessin Dans le parcours doux des rêves
Laisser se frayer le crayon
Du front à la mèche rebelle
Croquer ses lèvres son menton
Ourle-la mais sans hâte
Suis le gris souris de la mine
En modèle elle se calque
Sous les doigts de l'artiste
Portrait aquarelle ou gouache
Ton tableau sera le sien
Pourvu que rien ne dévoile
Ses plus sombres destins
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Poèmes
3 octobre 2008
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Published by katherine
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Textes libres
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Lorsque tu perds tes mots, tes phrases
Que la mémoire te fait soudain défaut
Je cherche comment refaire l'histoire
Redoubler d'efforts, être le sursaut.
Et dans ta nuit noire, me souvenir
De l'écho de ta voix à nos jours fiers
Croire que t'égarer n'est pas mourir,
Si tu me quittes j'aurai ce goût amer.
C'était si bon, si doux et chaleureux
Quand tu étais celle qui me préservait.
Que de rires, que de moments heureux.
A présent, je veille sur ce qui t'est étranger.
Que se passe-t-il dans ta mémoire qui flanche?
Ton monde n'est plus exactement le mien.
Dans mon cœur soudain perdu en avalanches
Je fredonne pour toi notre intime refrain.
Je me répète sans cesse pour me consoler
Que cet univers dans lequel tu te tiens
Je pourrais m'y accrocher, m'y arrimer
Comme à un trésor, un inestimable bien.
Alors, à toi, ma mère, en vain, je m'agrippe
Afin que tout ne chavire jusqu'à Rien
Je t'adresse enfin mon ultime supplique
Etre ta fille, et panser au mieux ton chagrin.
Si les paroles ne sont plus forcément utiles
Entre nous restera cet indéfectible lien
Et sur ta mémoire défaillante, persister à vivre
Poser mes doigts en réconfort sur ta belle main.
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Poèmes
1 octobre 2008
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Elles sont sœurs, issues de mêmes parents
Quelques années à peine les séparent.
Elles semblent différentes apparemment
Pourtant à leur amour rien ne dépare. Une légère nuance, celle de la physionomie
La cadette bouille plus ronde, yeux en amande
Un sourire davantage naïf et démuni
Un cœur qui cherche, toujours en demande.
Dans leurs rires, leurs regards rien ne change
Chacune à leur place sans avoir eu le choix.
Etre l'aînée de celle dont le visage dérange
Se battre à ses côtés, élever parfois la voix.
Expliquer ces choses qui lui échappent
Se reprendre, recommencer, s'acharner,
L'aider à surmonter son handicap
Etre sa lumière, l'aimer, la chaperonner.
Un jour, pourtant, elle deviendra grande
Cultivera alors à raison sa différence
Chacun son tour enfin devra apprendre
A poser les pas sur sa nouvelle cadence.
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Poèmes
30 septembre 2008
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Sur une belle idée de Charlie dont le thème était la Brume,
nous avons ensemble partagé nos mots à l'unisson.
Chacun offrant sa plume en un présent.
Elle a réuni nos phrases en un texte fraternel et unique, tel
un ruban multicolore.
Nous sommes devenus un seul cœur aux battements multiples.
Grâce à sa générosité, son temps passé pour Nous, elle a
projetté sur la toile un sublime et exceptionnel message
de partage.
Alors, j'écris avec mes modestes mots : Merci à Toi, ma
soeurette, pour ce don si émouvant et précieux.
Pour ceux qui n'auraient pas lu ni écouté (ils doivent être
peu), allez sur ce lien, entendez, pleurez, aimez...
Les Mots de Charlie http://charlielesmots.over-blog.org
Merci pour ce beau voyage des âmes Charlie... Brume sans lendemains
Les corps qui se tendent
Fièvres des temps incertains
Vagues en creux se répandent
Teinte d'étain encaque
Des larmes chagrin, mélancolie
Brume destin opaque
Nuage aux corps endoloris
Brume en aura maléfique
Nous décolore, nous transit
Absente aux suppliques
Nous dissout, anéantit.
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Poèmes
29 septembre 2008
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Il faudrait que vous lisiez , si possible, les deux poèmes : "Elle " et " Lui"
publiés hier et aujourd'hui.
Ces deux textes sont complémentaires et ce pour préciser que rien n'est
autobiographique. Parce qu'il faut souvent le répéter...
Bonne journée à ceux qui s'égareront ici :)
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Textes libres
29 septembre 2008
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Ses roses rouges, ses mots dits en exercices
La voix grave qui se délie à mon oreille
Bonheur de ses pas en un divin supplice
Me tendre vers lui en monts et merveilles Fragilité subtilité du temps qui m'enclave
Aux cieux m'emporte me soulève me traîne
Douceur de son regard qui soudain me lave
De l'ennui et brusquement me déchaîne
Etre sa muse sa déesse son incroyable rêve
L'icône de ses nuits son inévitable égérie
Il ne m'entend pas et j'en meurs crève
Me blottir à l'abri à son cœur gris de lui
Il est ce songe qui sans cesse me submerge
Mes lèvres murmurées en délivrance à lui
Me tapie et fébrilement obstinément l'observe
Conjuguer son ombre sa silhouette à ma nuit
Sait-il seulement quelle est ma souffrance
Lorsqu'il rentre beaucoup trop tard
Que sous les draps je ne suis que béance
Le lit froid chargé de tous les désespoirs
Je me fais absente fermée sourde parfois
En écho à tous ses instants de silence
Redoutant bien souvent qu'il ne soit
Ma sempiternelle et redoutée défaillance
Alors d'amour je me brise me dévaste pour lui
Aux désespérances aux cassures inévitables
Sentiments inavoués inouïs et inassouvis
A sa lame m'aiguise à lui par trop semblable
Il est l'unique objet de mon extrême désir
Que mon âme aille enfin au diable
A chacun de ses pas de ses mots ses soupirs
Je m'égare divague sombre me damne
Qu'il m'entende me discerne encore chaque jour
Toutes mes nuits si pâles si fortes dédiées à lui
Chaque parole chaque geste devenus trop lourds
Me rétractent me dévisagent sans cesse me défient
Mais je l'aime voilà c'est aussi simple je l'aime
Lui par moi en moi moi pour lui en moi aussi
Je m'en vais fragile ténue en un trait blême
M'abreuver et raviver ma flamme juste pour lui
Il est toute ma vie me bouleverse me justifie
Ces mots simplement pour lui lui lui lui lui
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Poèmes
29 septembre 2008
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Elle a je ne sais par quel moyen
Réussi à me rendre parfaitement fou
Non pas de ces fous qui pour un rien
Ayant perdu l'esprit cassent tout
Assurément je ne suis pas de ceux-là
Ma folie est tellement plus discrète
Je me contente de me répéter à chaque pas
Qu'elle pense à moi le nez à sa fenêtre
Et obstinément je me plante là
Dans l'espoir d'un sourire d'un regard
Mais elle passe et ne me voit pas
Pour elle je n'existe pas suis nulle part
Je joue le jeu qu'elle m'impose
La trouver inaccessible et fatale
Pour elle je voudrais être autre chose
Qu'un homme transparent si banal
Je m'ingénie parfois en étant distant
A lui montrer que je suis là
Faire semblant faire l'ignorant
Lorsqu'elle est tout près de moi
Je voudrais qu' elle s'aperçoive de ma présence
Ses froideurs m'amuseraient faut-il croire
Si elles ne me faisaient souffrir de leur constance
Je vis dans je ne sais quel fol espoir
J'attends tout à mon désarroi
Un mot un geste un signe d'elle
Ses silences chaque jour me broient
Mais voilà je l'aime elle ma belle
J'attends et l'espère une nuit à moi
Un regard un sourire une promesse
Son absence de chaque instant me noie
Elle mon amour ma joie ma détresse
Souffrir de ses soupirs qui m'ensorcellent
Et d'amour mourir pour elle elle elle elle
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Poèmes
27 septembre 2008
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Et si on se faisait un petit love?
Un peu d'amour pour le soir
Un truc, un brin guimauve
Pour la faire sourire devant le miroir. Vous savez bien? Ces mots doux susurrés
Au creux de l'oreille chatouillée.
Une langue malicieuse et coquine
Dans le cou, brève mais divine.
Et si on se faisait un petit love?
Pour dérider sa moue ombragée
Des baisers, des poutous en best off
Comme ça, juste pour être légers.
J'avais envie de publier à nouveau ce texte. Bon week-end à tous :)
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Poèmes