comme je le fais quasi quotidiennement, ni de répondre
à vos commentaires.
Je passerai dès que je le pourrai.
Je vous souhaite une bonne journée et un bon week-end!
Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann
Parfois, je me sens partir à la dérive
Quand les hésitations se multiplient,
Perdant le fil, la trame de la vie
Soudain toute décousue que je suis.
Dois-je cesser ou perdurer?
Avancer front haut ou épaules rentrées?
Avec la rage de l'obstination
Ou la lâcheté de la résignation?
Et si cette ardeur à vouloir tout gérer
N'était qu'un monceau d'erreurs...
Ne suffirait-il pas de se laisser-aller
Sans douleurs ni heurts...
Voilà que je scrute l'horizon et cette ligne,
Balançant mon corps dans un frisson
Que les doux vents à mon cœur soulignent,
Sagement assisse sur le ponton .
Mais est-ce moi cette femme tranquille?
Trop sage, trop calme, trop timorée.
Alors que sans cesse j'oscille
Entre mes sursauts et mes vacuités.
Il suffirait d'un battement d'ailes
Pour que ma vie en soit enfin changée,
Un papillon à l'autre bout de la terre
Pour m'anéantir et me dévaster.
Je ne sais pas ce que je veux...
Entre les herbes mortifères
Ou le parfum des fleurs salutaires
Quel chemin faut-il prendre?
Tu es arrivé dans ma vie
Je voulais te câliner, te bercer.
M'man, P'pa m'avaient appris
Ta douce et heureuse arrivée.
Je rêvais de toi la nuit,à t'imaginer
Puis, tu es né, je t'ai biberonné.
J'ai planqué aussi mon tit bout de jalousie
A savoir que je serais plus l'unique chérie.
Ensuite,tu as poussé, grandi
On s'est mis à se chamailler
A se dire aussi nos chagrineries
Notre affection et nos secrets.
On a construit des tas de cabanes
Brinquebalantes, partageant notre goûter.
Tu me faisais des sarbacanes
Et je te fichais des coups de pieds.
Ce qu'on en a fait des sottises!
A partir en fichues débandades
A se cogner le cœur en fous rires
Se taper de sacrées engueulades.
Ce qu'on en a fait des bêtises!
Je te poussais sur la balançoire
Tu lâchais brusquement prise
Et je te ramassais en larmes.
Aux jeux, je trichais pour t'embêter
Comme t'étais plus jeune j'en profitais
Mais tu es devenu fort, m'a rattrapée
Parfois, à raison, tu t'es un peu vengé.
On est devenu deux vrais copains
A se refiler les bonbecs, les carambars
A se faire des bisous, des câlins
Se mettre l'amour au chaud en barres.
Quand les parents se disputaient
On se faisait un brin de bonheur
Sous les couvertures, cachés,
Pour que la vie ne soit que douceur.
T'es mon ami, mon frangin
Je t'aime chaque jour un peu plus
Etre adultes ne change rien
T'es mon doudou, mon nounours.
Indélibiles cicatrices au corps
Comme autant d'écorchures.
Se relever, gambader encore
Et continuer, jusqu'à être sûr.
Uniques volées en chutes libres
Virevolter, s'aplatir, se chagriner
Se faire hérissons, amortir,vivre,
Se rouler en boule et pleurer.
Enfants vivant les douleurs
Qui font que rien n'efface
Les flopées des instants bonheur
A jouer et à apprendre.
Rimer, poétiser, versifier
N'est pas forcément se livrer
C'est ce que moi, je dis...
Les auteurs, les écrivains
Racontent des histoires imaginaires
Erreur de croire que tout est autobiographie...
Il y a une part de nous dans les écrits
Mais, les mots vont bien au-delà parfois,
Des sortes de scénari....
Ne pas tout confondre, ne pas se méprendre.
Agir en textes sur la toile
N'est pas tout avouer de sa vie...
Si au hasard du moment l'on écrit
Des faits personnels, toutes les lignes
Ne sont pas obligatoirement autopsie...
Faire la différence entre décrire
Narrer, conter des lieux ou récits
Et se donner en frénésie...
A celui qui n'a pas compris qu'ici
On ne vient pas toujours se mettre à nu,
Délivrer une radiographie de son anatomie...
A celui qui pense que les mots
Sont trop personnels, trop révélateurs,
Je réponds : réfléchis et ne maudis.
L'image qui illustre cet écrit est volontaire
A exhibition, je rétorque de la même manière!
Rires enfantins, déclinés
Aux douze coups de minuit!
Chaleur blotties, à l'oreiller,
Confidences, secrets choisis.
Grelots des sourires de mômes
Partages de croque-mitaines.
Sous la couette, grondent
Les grimaces, les rengaines.
Dans une bataille de plumes
Se laisser ,gaiement emporter
Et s'évanouir le corps légume
Si joyeusement ensommeillé.
Merci à Ut d'avoir été source d'inspiration à ce poème.
Ce tout, ce rien, ce peu
Que la nature dévoilée nous promet
Sur les sentiers heureux
Du jour qui s'assoupit , si léger...
Bien entendu, il s'agissait du " sein ".
C'est Malou qui a trouvé la bonne réponse en
tout premier.
Aussi, je lui décerne un trophée! :)
Cependant, vous toutes et tous, et peu importe
que vous ayiez trouvé ou non, merci d'avoir joué
le jeu et merci de votre gentillesse et de vos mots.
On m'escalade, me gravit.
Si je tombe,c'est l'horreur!
Je chéris, nourris, bonheur!
D' intentions , je suis pétri.
Habillé ou bien dévoilé
Je distille une envie
Ma cime est brun clair ou foncée
Un demi-cercle me souligne.
On me doit de l'habileté
De la chaleur, de l'imagination
Un très certain doigté
Parfois de la compréhension.
Je puis être très remonté!
Comme mi-figue mi-raisin
Tout dépend du maintien
Et de celui qui l'aime bien.
Petit, gros, lourd ou léger
On m'espère, me devine
Et si je n'ai plus d'attrait
Je demeure une source divine.
Je me sens si petite, menue,
Une plume qui dérive à l'onde
Sur le navire des âmes déchues
Je pleure et doucement sombre.
Pas de pater noster
Pleuvent les jours et les nuits
Je suis un éphémère
Qui disparaîtra sans bruit.
Chaque jour m'est une ombre
Chaque instant me chahute,
J'hésite entre pénombre
Finalité et clair-obscur.
Plus rien, plus rien, jamais!
Etre, naître, s'en aller
Doucement, à pas feutrés,
Et sourire, et tout quitter.
Dans un éclat de glace
Une vitre vivement brisée
Garder le souvenir tenace
De celle qui Voulait.