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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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  • katherine

Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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Merci pour vos commentaires
qui m'apportent aide et
soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 23:12
Sous la misère
Cartons sur les trottoirs
Ils désespèrent
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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 23:00



Dis moi ton secret
Les mots précieusement gardés
Écheveau qui entrave le cœur
Boursouflure de douleurs


Dis moi à l'oreille
Paroles soigneusement protégées
Fardeau qui sommeille
Bleus à l'âme endommagée


Dis moi... Je saurai me taire
Promis, juré, craché,
Et d'entre tes mots extraire
La blessure cachée.

 

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 01:12
Pour toi mon amour ( Prévert)

Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux

Je suis rentrée à la maison
Personne, où était-il donc?
Pour toi
Mon amour
Pas là
Comme toujours

Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Encore pour moi le dur labeur
Briquer, cuisiner, ranger son ordinateur
Pour toi
Mon amour
Marre moi
Ca devient trop lourd

Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Faudra qu'un jour il s'en aille
Il n'en vaut pas la peine
Voilà! j'ai la migraine
Pour toi
Mon amour
Je le crois pas
Avec ses « mamours »

Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
J'en ai vraiment ma claque
Je vais le quitter
Mais je ne t'ai pas trouvée
Mon amour
Il me cherche? eh bien il va me trouver!
Il va pas être sourd!!!

 

 

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13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 00:53
Il paraît qu' il est d'usage de signaler le 1OOO ème commentaire sur un blog.
Le conventionnel et moi, cela fait deux, mais pour cette fois...
Ce blog est né le 25 mai 2008 et je ne pensais pas une seconde
que les mots feraient tout ce chemin!
Le hasard a voulu que le 1000 ème commentaire soit déposé par
http://canelle56.over-blog.com/
que je salue bien évidemment.
Je vais poursuivre ce laïus par un flot de remerciements à la façon des
cérémonies genre Césars  du cinéma. Rires. 
Je plaisante! Je le fais sincèrement.
Merci à tous mes fidèles lecteurs, ainsi qu'aux occasionnels, subissant
mes humeurs :moments de bonheur, de déprime, d'enthousiasme,
 bref mes « fulgurances ».
Merci surtout à tous ceux qui m'ont soutenue et remontée gentiment les 
bretelles lorsque j'ai souhaité cesser d'écrire: Ils se reconnaîtront!

merci tout particulier à la personne qui m'a poussée et aidée à créer ce blog,
et, sans laquelle, il n'aurait jamais vu le jour :   IGELLS.

Merci à mon ordi aussi :)

Allez, zou! Je file....

katherine

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:50


Vae, ne dis pas qui tu es,
Écho de ma voix juxtaposée
Soufflant ta respiration
A la moindre de mes émotions.
 

Reste l'inconnu (e) de l'équation
En chorégraphie littéraire,
Ta main toute au diapason
En rythme linéaire.


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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:46


Eclairs, orage
Les arbres s'illuminent
En traits de foudre

 

 

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11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:38


V
ivante, irradiante, elle s'impose
Enrichissante, cassante quelques fois
Rudesse ou caresse; féroce, frivole,
Indéniable résurgence de notre Moi
Tenace, têtue, vivace
Eternelle dans sa constance.
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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 23:06

Nul ne peut atteindre l'aube
sans passer par le chemin de la nuit.
       
                             Khalil Gibran

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 22:54




Il y a des silences qu'on ne rattrape pas
Des mots qui s'envolent au fronton des chapelles
Des amours entre vie et trépas
Et qui peuvent aussi nous donner des ailes.


Il y a des absences qu'on regrette toujours
Des regards amoureux dont on se lasse pas
Des sourires heureux qui manquent à nos jours
Un amour qu'on n'oublie pas


Sur le parvis de Notre-Dame
Je presse le pas, subodore les fragrances
Sur le pavé , je me damne
Vais de coursives en errances.


Des mesas d'Espagne aux montagnes d'Epire
Des versants de l'Oural aux massifs de l'Hoggar
La beauté de ce voyage ne put suffire
À combler, dans mes yeux, l'absence de ton regard


Il pleut des cordes de larmes
Des arc- en-ciel magnifiques
Etoiles juxtaposées
Au firmament extatique
.


Dans les silences intenses des déserts ingrats
J'ai goûté, des anges, la mélodie divine
Mais rien qui puisse me procurer cette joie
D'entendre si claire ta voix cristalline


Je n'ai que l'horizon que dessinent mes yeux
Sous la frange des collines
En un dessin singulier et voluptueux
Qui me porte et m'abîme.


Je n'ai que le souvenir soyeux
Que garde, jalouse, ma mémoire
De ces instants délicieux
Partagés à deux dans ce square


Tu es le prince Ténébreux
Tandis que je suis ton odalisque
Ta promise, ton Iseult
Ô toi, mon homme chimérique!


Tu es cette belle princesse prisonnière
Tout en haut de cet immense beffroi d'ivoire
Un rêve à poursuivre, jusqu'à l'heure dernière
Quelque soit mon destin, fût-ce tout sans espoir


Aux croisées des sentiers
Nous nous perdrons encore
Je soutiendrai ton épaule
Car tu es mon guerrier.


Un destin fourbe et retors, par ses manigances,
A, nos deux routes, habilement séparées
Je suivrai le chemin quelle qu'en soit l'errance
Jusqu'à ce que mon cœur t'ait enfin retrouvée


Je ne crains pas la vengeance de Dieu
Ni ses foudres, ni ses éclairs vengeurs
Qu'ils m'apaisent de mes feux
Et m'emmène au vainqueur.


Quelque soit le dieu qu'il y aura à combattre
Pour toi, mon tendre amour, je livrerai bataille
Il n'est pire enfer sur terre duquel se débattre
Que l'absence, de toi, fouillant mes entrailles

* en marron pour moi , en bleu pour Vae

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10 août 2008 7 10 /08 /août /2008 02:15

Prenons la peine de lire ou relire ces chefs-d'oeuvre
Et disons nous que ce sont nos maîtres
Que face à eux, nous devons rester humbles.
Lisez-les, allez! Ce n'est pas si difficile.

Qu'est-ce qui vous ennuie? Qu'il n y ait pas d'images?
Est-ce cela l'important, l'essentiel?
Une lecture se mérite, ligne après ligne, page après page,
Ensuite, méditer, se lier aux mots Pluriel.

C'est cela que je veux avec vous partager,
L'amour de la poésie, celle qui nous entraine
En rimes, en vers, et qui jamais n'est figée
Parce qu'elle est l'écho de nos vies qui s'enchainent.

Si difficile soit la lecture, appliquons-nous à la suivre,
Posons-nous un instant, respirons avec elle,
Répétons-nous qu'elle est le chant ultime
La source qui nous abreuve, éternelle...

( Relisez, si vous le voulez, les poèmes de grands auteurs que j'ai publiés
ci-dessous, ou ne le faites pas... A vous de voir ce qui vous importe et
vous porte...)

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