5 août 2008
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Trois pilules: bleue,rouge, blanche
Prises une à une avec soin
Pour briser ma vie en une avalanche
Et tracer ce fameux Point.
Un verre d'alcool, du whisky
Pour aller aux frontières de l'indicible
M'enivrer, être en catalepsie
Jusqu'à aggraver cet état impossible.
Si seulement, j'en avais le courage...
Aller jusqu'au bout des choses
Prendre ces médocs et ce breuvage
Me dissoudre dans une overdose.
Quelle est ma vie après tout?
Un souk, un bazar, un foutoir.
Je crois bien que je me fous
De mes désirs, de mes désespoirs.
Il est loin le temps où je nourrissais
Quelques desseins.
J'ai déjà mon trop-plein
De chemins si éparpillés.
Telle une nocturne en errance.
Je me livre en un instant
A la punition en puissance
Que me réserve l'insolence.
Trou noir, absorbe-moi!
Avale-moi, pour toujours et à jamais.
Je n'ai plus aucune joie
Et je veux juste pouvoir m'en aller.
J'ai aimé sans l'être assez en retour
Cruel destin et faux-semblants
Je suis celle ,qui du haut de sa tour,
Attend l'inflexible châtiment.
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Poèmes
4 août 2008
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Sous le sable chaud
Pinces vives du crabe
Un pied devine
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Poèmes
4 août 2008
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Pays du Levant
Regards par trop endeuillés
Au cœur du Tibet
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Poèmes
4 août 2008
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Quelqu'un m'a dit...
Ce matin je n'ai plus courage
Ma vie trop encombrée
Je m'abîme à trop de rivages
Blessé, seul, usé. Quelqu'un m'a dit...
C'est le plus beau jour de ma vie
Je suis heureux, libre, aimé
Le cœur et l'esprit en harmonie
Tout de joie baigné.
A mon tour de vous dire...
Ce quelqu'un, c'est vous et moi
Les jours de solitude et de grand froid
Ou encore ceux plus sereins, ensoleillés.
La vie de hauts et de bas marquée.
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Poèmes
4 août 2008
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Aller doucement n'empêche pas d'arriver.
Bouche de miel, cœur de fiel.
Chaque âge a ses plaisirs, son esprit et ses mœurs.
Donner c'est donner; reprendre c'est voler.
Etre content de son sort, voilà la plus grande richesse.
Fais ce que je dis, ne fais pas ce que je fais.
Goutte à goutte l'eau creuse la pierre.
Heureuses les amours qui se dénouent sans détours.
Il n'y a rien de si éloquent que la queue du serpent à sonnettes.
Jeu de main, jeu de vilain.
Koala est à l'eucalyptus, ce qu'au chien est la puce.
Les paroles s'envolent, les écrits restent.
Mesure la profondeur de l'eau avant de t'y plonger.
Nul n'est prophète en son pays.
Où il y a du poisson, il y a de l'eau.
Plus tard, c'est souvent trop tard.
Qui se sent morveux se mouche.
Rira bien qui rira le dernier.
Si le sourd n'entend pas le tonnerre, il verra bien la pluie.
Travaille pour l'argent, marie-toi pour l'amour.
Un homme meurt chaque fois que l'un d'entre nous se tait devant la tyrannie.
Vivre d'abord, philosopher ensuite.
Water-closet bouchés font la joie du plombier.
Xérès trop consommé, ivresse assurée.
Y perdre son latin.
Zéro attribué ne donne pas forcément valeur de l'élève. ( Ces proverbes sont issus de différents pays, mais aussi du grec et
Du latin.
Pour les lettres K, W, X et Z, je n'ai rien trouvé, par conséquent je les ai
inventés, à ma manière!!!)
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Textes libres
4 août 2008
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Peindre nuages
Dans le ciel bleu éclatant
Désespoir venant
Published by katherine
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Poèmes
4 août 2008
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C'est départ pour les vacances.
Sur les routes, les voitures en défilés
L'attente, la chaleur, les bagages
Empilés. Le ciel en bataille désordonnée... Ils s'en vont à l'est, à l'ouest,
Du nord au sud, aux quatre points cardinaux,
Fourmis devenues cigales, lâchant le lest
Du poids de leurs vies, riant fort et haut...
Où pars-tu? Ailleurs? En pays étrangers?
Là où tu vas peu importe.
Il suffit que ton esprit voyage, en liberté
Et que le vent t'emporte...
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Poèmes
3 août 2008
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Notre Père qui êtes aux cieux
Restez-y
Et nous nous resterons sur la terre
Qui est quelquefois si jolie
Avec ses mystères de New York
Et puis ses mystères de Paris
Qui valent bien celui de la Trinité
Avec son petit canal de l'Ourcq
Sa grande muraille de Chine
Sa rivière de Morlaix
Ses bêtises de Cambrai
Avec son Océan Pacifique
Et ses deux bassins aux Tuilleries
Avec ses bons enfants et ses mauvais sujets
Avec toutes les merveilles du monde
Qui sont là
Simplement sur la terre
Offertes à tout le monde
Éparpillées
Émerveillées elle-même d'être de telles merveilles
Et qui n'osent se l'avouer
Comme une jolie fille nue qui n'ose se montrer
Avec les épouvantables malheurs du monde
Qui sont légion
Avec leurs légionnaires
Avec leurs tortionnaires
Avec les maîtres de ce monde
Les maîtres avec leurs prêtres leurs traîtres et leurs reîtres
Avec les saisons
Avec les années
Avec les jolies filles et avec les vieux cons
Avec la paille de la misère pourrissant dans l'acier des canons.
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Poésies choisies
3 août 2008
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01:54
Epine de rose
Blesse le doigt qui la touche
En perles de sang.
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Poèmes
3 août 2008
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01:52
Dans les champs de blé
Moissonneuses-batteuses
Et ballots dorés
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Poèmes
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