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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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qui m'apportent aide et
soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 23:13


Parfois, je me demande à quoi servent les rimes et
les écrits projetés sur la feuille blanche,çà et là, au hasard
des mots, des envies et des besoins sous-jacents.
Qu'y cherchons-nous? Qu'y trouvons-nous? Un exutoire?
Une forme d'abandon? La façon de se prolonger dans ce qui
nous semble être essentiel?

J'ai toujours cru en les mots, sous les mots, entre et au travers
d'eux. Tiens! En parlant de travers, j'entends par là de bizarreries
(donc au sens figuré), hier je vous ai parlé de mes pieds. Vous en
souvenez-vous? J'ai tenté de faire un exercice humoristique. Réussi?
Raté? Mince, c'est tout moi ça! A avoir peur de déplaire, de ne pas
tendre à la perfection. Si je devais m'attribuer un adjectif, entre
autres, ce serait « insatisfaite ». Non pas, de ce que j'ai ,ou vis, mais
j'hésiterai toujours entre la vanille et le chocolat, et le serveur aura
beau essayer de me proposer tous les desserts possibles que j'oscillerai.

Décidément, les certitudes ne sont pas pour moi. Mais, après tout, il n'y
a que les imbéciles qui en ont, n'est-ce pas?

Donc, disais-je, je vous ai parlé de la partie la plus inférieure de mon
anatomie : les pieds. ( N'allez pas imaginer autre chose!!).

Ce soir, nous allons tenter les mains? Compliqué ce thème...
Je mettrais ma main au feu que vous n'y arriveriez pas vous-mêmes.
Mais, je vais m'en sortir de main de maître, haut la main dirais-je.
En général, je maîtrise, j'ai la main, mais là, j'ai bien peur de ne pas avoir
La main heureuse.

En fait, je voulais faire main basse sur vous, vous avoir à portée de main
En quelque sorte. Et vous prendre la main dans le sac, hormis que ce soir,
Je pense avoir un sacré poil dans la main, et du coup je passe la main.

Oh! Puis, débrouillez-vous avec cela! Mettez la main à la pâte à votre tour!
N'y allez pas de main morte, prenez-vous en main, ou prêtez-moi main forte.
Ou faites-vous la main, que sais-je?

Je suis certaine que vous saurez me donner ce coup de main, que vous ne
Viendrez pas les mains vides dans ma maison de délire Je vous laisse les mains
libres.

Allez!vous avez le cœur sur la main, je le sais, et quand bien même
arriveriez-vous les mains vides, que je vous les tiendrez ferme.

 

 

 

 

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24 juillet 2008 4 24 /07 /juillet /2008 23:08


Aux injustices qui sévissent
Aux exactions en tous genres
A ce monde qui s'étrangle
A force de subir et de se méprendre
Je dis non!


A ces lois tristement iniques
Ces odieux mensonges
Face au totalitarisme
Aux fanatiques et aux despotes
Je dis non!


Au racisme primaire et facile
A l'oppression , à la soumission
A la règle de l'absolutisme
Au libéralisme, à la répression
Je dis non!


Aux guerres, aux combats sans raisons
A ce monde écartelé par la souffrance
A la vindicte et à l'opprobre
Aux assauts donnés tels des coups de canon
Je dis non!


A l'Homme qui se croit vainqueur
Annihile le sens des libertés
Pourfend autrui en un esprit vengeur
Et fait régner l'iniquité
Je dis non!


Aux interdits et à la censure
Aux inégalités sourdes, si tragiques
Aux moindres mais pires tortures
A la face de ce monde hypothétique
Je dis non!

( poème déjà publié, mais s'il faut le répéter, je le fais)

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 23:51



C'est complètement idiot et surréaliste, mais je regarde
soudain mes pieds.

Comme aurait pu le dire une personne que je connais :
« je les trouve beaux ». Moi, je ne les aime pas particulièrement.
Ils sont là, sont utiles, j'en prends soin par souci d'hygiène et parfois,
les décore, les vernis, etc... mais sans plus. Sauf,que ce soir, je les
scrute et étrangement je prends mon pied. Pied de biche?

Peut-être mon amour de la poésie qui me revient en les contemplant :
Vous savez bien ? Le nombre de pieds dans un ver, quoi!

Est-ce dû aussi aux beaux jours qui approchent? La mer, les bateaux
et cette idée qu'il faut avoir le pied marin.

Je ne vous demande pas de me faire des pieds de nez, ce serait
trop facile, et je ne vais pas non plus faire le pied de grue pour
avoir vos commentaires, du style : « tu es bête comme tes pieds! »

Sans vouloir être mauvaise, je vous fais les pieds. Même si je
ne suis pas au pied du mur.
Vous n'allez pas me couper l'herbe sous le pied,si? Moi, qui vous
attends de pied ferme...

Nous sommes, de toute manière, sur un certain pied d'égalité...
Je garde bon pied bon œil, n'ayant pas encore un pied dans
la tombe, et je ne resterai pas là, pieds et poings liés, sachez-le.

Tout ceci pour vous dire que j'ai écrit ce texte au pied levé,
et qu'il ne faut pas tout prendre au pied de la lettre.

Je vais vous laisser méditer et vais aller me coucher, car j'ai
horreur de me lever du pied gauche...

 

 

 

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 23:41

 


Je viens d'apprendre la fameuse nouvelle:
Je porte en moi un enfant,
Celui qui va me faire pousser des ailes
Pour enfin aller de l'avant.


Adossée au mur de la salle de bains,
J'enserre entre mes mains
Le test de grossesse en plastique,
Et sa petite couleur bleue positive.


J'imagine en moi cet embryon
Son cœur qui, peu à peu, va battre
Dans mon ventre tendu et rond
Modifiant joliment ma silhouette.


Je sens déjà les coups de pied rageurs
Comme pour me dire :
Quand vais-je enfin sortir?
Et, sous le nombril cette douce chaleur.


Se prénommera-t-il Louis ou Thomas?
Garçon imaginatif et rêveur...
Se prénommera-t-elle Zoé ou Malika?
Fille dotée de toutes les ardeurs...


Hériteront-ils de mes yeux, de mon front,
De mes doutes, de mes aspirations?
Auront-ils l'audace et les élans de leur père,
Pour oser franchir toutes les barrières?


Saurai-je leur donner les armes?
A elle, à lui, pour affronter ce monde,
Construit de joies, de larmes,
De vérités et de mensonges...


Je desserre l'étreinte de mes doigts
Sur le test de grossesse révélateur
Puisant à jamais cette force en moi
Pour y graver ces minutes de bonheur.

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23 juillet 2008 3 23 /07 /juillet /2008 00:07



Vers quoi lève-t-elle les yeux?
Dos au passé, vers l'avenir tournée?
Sincèrement, je me le demande.
Pas la moindre mais pas la moindre idée...

Et vous? Qu'en pensez-vous?
Dites-moi tout!

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 23:56





Je suis allée goûter les fraises du jardin.
Ce n'est plus la saison , je crois,
Mais dans le mien, tout pousse, suffit d'un rien,
Un peu de fantaisie et tout y croît.


Je voulais des oranges, des citrons,
Des figues de Barbarie, des raisins,
Le parfum des fruits à foison,
Odeurs sucrées, plaisirs divins.


J'ai rempli mon panier d'osier tressé
Récolté ce qu'il y avait ou ce dont je rêve.
Dans mon si joli petit verger
J'ai tout trouvé, sourire aux lèvres.


Il suffit d'un brin d'imagination
Uniquement ça, ni plus ni moins,
Et ils vous tombent dans les mains
Ou sur la tête! Sans commotion.


Si vous en voulez, je vous les donne
De bon cœur. Allez! Servez-vous!
Mais auparavant, il faudra que je vous croque,
Normal, c'est mon verger fou.

 

 

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 13:00



Triste et pauvre gamin
Aux nuits peuplées de cauchemars
Abandonné à tes chagrins...
Qui sape tes espoirs?


Ils ont osé te frapper
Ils ont osé t'humilier
T'imposer la souffrance
Au nom de leurs exigences.


Cent fois je t'ai croisé
Sans jamais soupçonner
Dans tes yeux cernés
Que tu étais maltraité.


Il te fallait faire semblant
Paraître un géant
Toi qui étais juste un enfant.
Pourquoi? Comment?


Après quoi courais-tu?
Délaissé et perdu.

Que n'avais-je deviné
Cette souffrance, cette douleur

Dans ton regard brisé
Par la crainte, la peur.

Tant de meurtrissures
Qui aurait dû

M'être une évidence
Et que je n'ai pas vues.

A quoi pensais-tu?
Abandonné, perdu.

A quoi rêvais-tu?
Humilié et battu.

Triste et pauvre gamin
Aux nuits de chagrin

Écrites à l'encre noire,
Qui étrangle tes espoirs?

Laisse-moi te donner la main,
Accompagne-moi un bout de chemin,

Je te montrerai d'autres horizons
D'autres amours, d'autres raisons.

Tu ne feras plus jamais semblant
D'être tel un géant

Tu n'auras plus à faire semblant
Enfin, tu seras un enfant.
 

Triste et pauvre gamin
Je gommerai tout le mal et le noir
De ce qui n'est pas ton destin...
Je recollerai les morceaux du miroir.

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 12:44


Où est le sens de la vie
Quand tout s'emmêle?
Que nous avons pour ennemi
Seulement nous-mêmes?


Imbroglio des sentiments
Qui nous pousse aux pires turpitudes,
Canevas fait et défait lentement
Aux confins de notre solitude.


Je cherche à dénouer les liens
De cet enchevêtrement qui me noue
Telle une corde de chagrin
S'insinuant autour de mon cou.


Je pleure et mes sanglots se meurent
Sur le bitume de ma torpeur.
Hoquets qui me secouent de tremblements
Nerveux, incontrôlables, éreintants.


Mais où puiser la force salvatrice
Quand tout vous abandonne?
Que plus rien n'est propice,
Vous calcine et vous dévore...


Je ne rêve plus , n'aspire à rien
Et au vu de cette réalité qui m'appartient
Je distille dans mon corps qui se délite
L'âpreté des regrets qui m'habitent.

 

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 00:05
J'étais adolescente et lui n'avait que quelques années de plus que moi, à peine.
Il conduisait une drôle de voiture, un peu cassée, un peu abîmée,celle qui
faisait si peur à ma mère lorsque je m'y engouffrais.

Nous nous étions connus par des amis communs. Je sortais d'une période
de bouleversements : plus envie d'aller au lycée, de subir les obligations, les
interdits, etc.. Moi, excellente élève (disait-on), je séchais les cours avec la
désinvolture qui sied si bien à la jeunesse, et le désespoir de ces années-là.

Je ne m'aimais pas. Ni mon corps efflanqué, mes traits émaciés, trop grande
pour mon âge, déjà. Je crois que j'étais belle (c'est ce que j'entendais, mais
ne voulais pas écouter). Bref, je n'appréciais rien en moi. Même pas le vert
de mes yeux pailletés d'or, ni ma bouche charnue qui me semblait trop épaisse
et trop rouge. Encore moins mes jambes de sauterelle et mes seins à peine
esquissés. Je me voyais chenille sans oser imaginer devenir un jour papillon.

Je savais simplement que je n'étais pas stupide, et sans vouloir paraître
prétentieuse , je crois bien que c'était là ma seule qualité, tant est que cela
puisse en être une... Mais, je ne viens parler de moi, juste m'expliquer.

Donc, il venait me chercher chaque vendredi. Ensemble nous faisions tout
ce qu'il ne faut pas - paraît-il -.Mais braver les convenances nous semblait
si attrayant et jouissif!

Il était beau avec son visage d'ange. Je n'aime pas ce qui est angélique, et si
j'utilise les clichés systématiques, c'est que je n'ai pas d'autres références pour
décrire cette sorte d'ingénuité qui se dégageait de ses traits.
En réalité, il portait les pires souffrances en lui, et les stigmates d'un passé
lourd de souvenirs d'une enfance pétrifiée, si peu réjouissante.

Il me tenait par la main quand nous écoutions de la musique, celle des années 70.
Nous nous laissions aller doucement de par les sons et les chansons porteuses
d'espoirs mais également de tristesses infinies. Ce n'était pas tout à fait la
musique de notre génération, mais celle de nos parents, peu importe, c'était
celle que nous aimions et qui nous correspondait.

Notre relation se réduisait à quelques sourires échangés et baisers furtifs,
comme pour préserver cet état de grâce.

« Tu es si jolie... » , m'avouait-il entre deux accords de guitare.
Je ne le croyais pas vraiment. Enfin, peut-être si un peu quelque part.
C'est simplement que je n'étais pas prête à entendre cet amour-là, à cet
instant précis. Moi, je rêvais de partir faire ma vie en Grande-Bretagne, et
en égoïste que j'étais, je me caparaçonnais, ne l'écoutais que peu ou prou.

Dans mon entourage, je m'entendais dire que ce garçon sans aspiration
n'était pas la personne qu'il me fallait... Comme si tout devait être utile!
Ils ne me parlaient pas de correspondance mais de convenances.

Ce garçon qui m'aimait et dont je ne percevais pas cette affection et cet
attachement puissant, parce que jamais totalement exprimé, ou du moins
tout en nuances.je lui ai avoué un soir de dimanche que j'allais m'en aller
pour deux mois en Angleterre.
Que n'avais-je dit là? ... J'avais prononcé ces paroles dans l'insouciance
De la jeunesse, par inconscience et dans la fougue de mes quinze ans.
Sans penser à mal, sans en saisir la portée.

Le vendredi suivant, il n'est pas venu me chercher.
Mon père est arrivé dans ma chambre me dire qu' « il » ne viendrait plus.
Le jeune homme qui m'aimait,sans que je le lui rende tout à fait en
retour,s'était tiré une balle de fusil en plein cœur, le soir où nous
nous donnions d'habitude rendez-vous...

Je n'ai pas eu la force, en lâche que je suis, d'assister à son enterrement.
Je suis restée, là, à pleurer sur mon lit, durant des heures multipliées en jours.
Coupable que j'étais, responsable aussi de ce que je n'avais pas voulu
voir ni comprendre.

J'allais devoir vivre avec ceci ,ce poids sur la conscience jusqu'à la fin de mes jours...

Quelques temps plus tard, un ami est passé me voir. Il m'a tout expliqué,
que je ne devais pas me sentir coupable, et que de toute manière, cela
ce serait produit inévitablement. A cause de beaucoup d'autres événements
dont je n'avais pas la clef.

Alors, il m'a emmenée au cimetière,sur la tombe de ce jeune homme qui
m'avait tant aimée.
Je ne voulais pas y entrer. C'était un de ces cimetières de petits villages, avec
des cyprès, et aussi des coins où les fleurs sauvages et le chiendent se mêlent.
Là où personne n'en prend soin.

Il m'a demandé de cueillir quelques coquelicots et boutons-d'or, m'a prise
par la main et vers la tombe mal entretenue nous nous sommes dirigés.
Ensuite, il m'a demandé de danser et chanter parce qu' « il » l'aurait aimé.

Soudain, je ne sais comment j'ai trouvé cette force de chanter « Imagine »
de Lennon.
Nous avons ri et dansé et j'ai su alors que rien n'était de ma faute, que
c'était dû à la vie.

J'ai posé les fleurs sur la pierre tombale, esquissé un sourire puis m'en
Suis allée, le cœur lourd et léger tout à la fois.

Mais en moi pour toujours est gravé ce moment, que jamais je ne
pourrai oublier, telles des larmes de sang.

Parfois, j'entends encore le bruit essoufflé de la vieille auto sur
le chemin qui mène à la maison de mes parents.
Il m'arrive de me retourner et de croire apercevoir son visage
d'ange, ses yeux bleus et ses longs cheveux sur sa peau blanche.

Et de l'entendre me dire, moi qui ne suis toujours sûre de rien :
« Tu es si jolie... ».

 

 

 (je reprends un de mes anciens textes, et vous le renvoie...Une envie comme ça.
  On devrait fouiller dans les tripes des blogs parfois pour en cerner l'évolution)

 

 

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22 juillet 2008 2 22 /07 /juillet /2008 00:00
Maintenant, ma mie me maudit, maltraite,meurtrit, moque, malmène :
mauvaises manies manifestes, machiste, misogyne, machiavélique, malappris,
maladroit, malpoli, malotru, malfaisant, malandrin, malveillant.
Moi? Mince! Mensonges, malentendus, malices, manigances, manœuvres,
mascarade!!!
Ma mie me manipule, mesquine.
Me marre, maîtrise ma matrone, murmure mamours mammaires mais manque
magistralement mon marivaudage malhabile.
Madame me menace mécontente.
Merde. Morne matinée

 (j'ai essayé, c'est un exercice très difficicile pour moi que les tautogrammes)

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