18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
23:20
Lorsqu'il rencontre sur l'asphalte
Une Manon qui lui sourit
L'oeil allumé, Théo fait halte
Theo... Rit
Et bientôt, n'étant pas de bois,
Théo goûte un plaisir extrême
Dont il se délecte trois fois
Théo... r'aime
Puis, un peu las de sa prouesse,
Du sommeil du juste et du fort,
Tournant le dos à son hôtesse,
Théo... dort
Published by katherine
-
dans
Poésies choisies
18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
23:17
Odile rêve au bord de l'île,
Lorsqu'un crocodile surgit;
Odile a peur du crocodile
Et, lui évitant un "ci-gît",
Le crocodile croque Odile.
Caï raconte ce roman,
Mais, sans doute, Caï l'invente
Odile alors serait vivante
Et, dans ce cas-là, Caï ment.
Un autre ami d'Odile, Alligue
Pour faire croire à cette mort
Se démène, paye et intrigue
D'aucuns disent qu'Alligue à tort.
Published by katherine
-
dans
Poésies choisies
18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
01:13
Le pot de Nutella!
Saveur divine
Toute en chocolat
Sur mes babines. Du sucré en délice
Pour attiser l'estomac
Pour moi, que pour moi
En délicieux supplice.
Mettre du noir au palais
Comme la brou de noix
Enfin me délecter
Du goût qui est roi.
(A un adepte des Buenos kinder et autres plaisirs sucrés! il se reconnaitra)
Published by katherine
-
dans
Poèmes
18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
00:31
Casser, briser mes solitudes
Me pousser hors des habitudes
Ne plus me regarder ni me voir
Dans le tain du sombre miroir.
Frapper, cogner contre et en moi
Éclater la glace du désespoir
Faire voler en coups dérisoires
L'image qu'elle me renvoie.
Fugace, sournoise, terrible
Intransigeante au possible
Décoder ce qui est ma vie
En coups de poings sur le verre poli.
Published by katherine
-
dans
Poèmes
18 juillet 2008
5
18
/07
/juillet
/2008
00:10
Il me manque, me manque déjà
Je l'ai quitté une heure derrière moi
Que sa trace ne soit pas silence
Que le temps jamais ne passe. Je voulais lui dire encore tant de choses
Que je n'ai pas su exprimer
Par crainte que l'absence pose
Des larmes sur mes yeux enluminés.
Reviens vite, ne m'oublie pas
Les semaines au soleil de tes jours
Passant vite, à grands pas
Je suis là, près de toi, tout autour.
Ma flamme vit, vacille mais ne s'éteint
La douce lueur en pause
Sur ton cœur en beaux refrains
Mon âme toute en prose.
Published by katherine
-
dans
Poèmes
17 juillet 2008
4
17
/07
/juillet
/2008
01:36
Un Soleil, un simple soleil
Que pour vous!
Prenez-le tel quel
Un peu de mon Sud en vous.
Published by katherine
-
dans
Poèmes
16 juillet 2008
3
16
/07
/juillet
/2008
23:46
Cette nuit j'ai fait un rêve... Tout y serait simple et beau
Apaisant, idyllique
Caressant et chaud
En formes rondes tranquilles
Cette nuit j'ai fait un rêve...
Une nuée de papillons
Elancée vers l'univers
Éclatée à l'horizon
De nos nuits de travers
Cette nuit j'ai fait un rêve...
Sans compromissions
En sourires parfaits
Vibrant à l'unisson
Lumières projetées
Cette nuit j'ai fait un rêve...
De soleils de lune
En rocs éparpillés
Là, sous la dune
Le cœur chaviré
Cette nuit j'ai fait un rêve...
La terre y serait plus claire
Alanguie, féconde
Sans stratagèmes
Fière de son monde
Cette nuit j'ai fait un rêve...
L'idéal, la perfection
Pour que tout soit prospère
Au bonheur sans raisons
Aux amours sincères
Cette nuit j'ai fait un rêve...
Si doux, si doux
Que la chaleur m'a emportée
Au bout, jusqu'au bout
De ce que je souhaitais
Cette nuit j'ai fait un rêve
Mais ce n'était qu'un songe
Hélas, bâti sur des chimères
Je me suis réveillée dans l'ombre.
Published by katherine
-
dans
Poèmes
16 juillet 2008
3
16
/07
/juillet
/2008
23:43
Cet amour
Si violent
Si fragile
Si tendre
Si désespéré
Cet amour
Beau comme le jour
Et mauvais comme le temps
Quand le temps est mauvais
Cet amour si vrai
Cet amour si beau
Si heureux
Si joyeux
Et si dérisoire
Tremblant de peur comme un enfant dans le noir
Et si sûr de lui
Comme un homme tranquille au millieu de la nuit
Cet amour qu faisait peur aux autres
Qui les faisait parler
Qui les faisait blêmir
Cet amour guetté
Parce que nous le guettions
Traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Parce que nous l'avons traqué blessé piétiné achevé nié oublié
Cet amour tout entier
Si vivant encore
Et tout ensoleillé
C'est le tien
C'est le mien
Celui qui a été
Cette chose toujours nouvelle
Et qui n'a pas changé
Aussi vrai qu'une plante
Aussi tremblante qu'un oiseau
Aussi chaude aussi vivant que l'été
Nous pouvons tous les deux
Aller et revenir
Nous pouvons oublier
Et puis nous rendormir
Nous réveiller souffrir vieillir
Nous endormir encore
Rêver à la mort,
Nous éveiller sourire et rire
Et rajeunir
Notre amour reste là
Têtu comme une bourrique
Vivant comme le désir
Cruel comme la mémoire
Bête comme les regrets
Tendre comme le souvenir
Froid comme le marble
Beau comme le jour
Fragile comme un enfant
Il nous regarde en souriant
Et il nous parle sans rien dire
Et moi je l'écoute en tremblant
Et je crie
Je crie pour toi
Je crie pour moi
Je te supplie
Pour toi pour moi et pour tous ceux qui s'aiment
Et qui se sont aimés
Oui je lui crie
Pour toi pour moi et pour tous les autres
Que je ne connais pas
Reste là
Lá où tu es
Lá où tu étais autrefois
Reste là
Ne bouge pas
Ne t'en va pas
Nous qui sommes aimés
Nous t'avons oublié
Toi ne nous oublie pas
Nous n'avions que toi sur la terre
Ne nous laisse pas devenir froids
Beaucoup plus loin toujours
Et n'importe où
Donne-nous signe de vie
Beaucoup plus tard au coin d'un bois
Dans la forêt de la mémoire
Surgis soudain
Tends-nous la main
Et sauve-nous.
Published by katherine
-
dans
Poésies choisies
16 juillet 2008
3
16
/07
/juillet
/2008
23:24
Toute la bêtise humaine
En fureur, en haine
Qui pose ses chaînes
Coule dans nos veines
Sème la peine
Broie, malmène,
Les esprits gangrène
Dans sa lie entraîne
Honteuse, vilaine
Qui, sournoise, s'égrène
En miasmes traîne
Mauvaise, malsaine
Ses mépris draine
En nocives rengaines...
A cette bêtise humaine
Je hurle : Tu n'es pas mienne
Published by katherine
-
dans
Poèmes
16 juillet 2008
3
16
/07
/juillet
/2008
23:22
Encore frissonnant
Sous la peau des ténèbres
Tous les matins je dois
Recomposer un homme
Avec tout ce mélange
De mes jours précédents
Et le peu qui me reste
De mes jours à venir.
Me voici tout entier,
Je vais vers la fenêtre.
Lumière de ce jour,
Je viens du fond des temps,
Respecte avec douceur
Mes minutes obscures,
Épargne encore un peu
Ce que j'ai de nocturne,
D'étoilé en dedans
Et de prêt à mourir
Sous le soleil montant
Qui ne sait que grandir.
Published by katherine
-
dans
Poésies choisies