Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann
Moi j'ai dans mes yeux, la couleur de l'ébène,
Du pays des Ibères, l'origine qui est mienne.
La couleur de la terre, dans mes yeux, mon regard,
Que m'a légué mon père comme une belle histoire.
Je suis brune et pourtant y'a une blondinette,
Qu'est ma jumelle d'amour, ma belle petite soeurette.
Moi j'ai couleur de blé dans mes cheveux,
Issue des lointaines régions Nordiques,
Reflets vert jade illuminent mes yeux,
Legs maternel aux accents Celtiques.
Je suis blonde et pourtant y'a une brunette,
Ma jumelle d'amour, ma belle soeurette.
Le sang ne nous lie pas et pourtant elle est celle,
Dont le blond et le vert sont mes couleurs jumelles.
Dans la braise de son cœur, y'a du tempérament,
Du bonheur, d'la colère, mais d'la franchise tout le temps.
Et de ma couleur brune, je donne à son beau blond,
La fraternelle écume d'un vrai beau sentiment.
Aucun lien de sang ne me noue à elle,
Pourtant dans son beau brun plein d'humanité,
Douceur, âme rare si fraternelle,
Y'a tout l'amour que l'on peut espérer.
Alors sur son ébène pose mon doré
En alliance harmonie, amitié vraie.
Moi la brune et l'aînée, je veux juste lui dire,
Que tout ce qui m'importe c'est de la voir sourire,
Et qu'elle peut s'appuyer sur chacun de mes dires,
Moi la blonde cadette, je veux lui dire,
Que je la prends pour unique frangine
De cœur, au chant de nos sourires.
Charlie et Kath
Jumelles de cœur....
Pour toi ma soeurette avec qui j'ai aimé partager ces mots!
( Merci à Igells pour cette photo réunissant ma soeurette et moi-même )
Rosemarie dite Romy
Sa vie ne fut celle de Sissi
La belle de César et Rosalie,
Hélène des Choses de la vie.
Frappée soudain En plein soleil,
Lily de Max et les ferrailleurs
Son regard profond bleu-vert
Plonge encor dans La piscine.
Mais L'important c'est d'aimer,
Mado ou Clair de femme
Chère Imogen de Otley
Elle fut Femme à sa fenêtre.
La passante du sans-souci
Ne vécut Une Histoire simple,
Brûlée Au vieux fusil
Prit Le train, Mort en direct.
A Romy Schneider, femme libre
Admirable et superbe actrice...
Mon nom est Cat Dracula
Avec moi tout trépasse
Les souris et les rats
Tout le monde y passe
Si jamais on me refuse
Ma ration de croquettes
Je saigne, je perfuse
Ma colère à mes maîtres
J'ai pas peur des gousses d'ail
Ni des croix, ni mêm'du jour
Me suffit du bon Kit Kat
Ou du Sheba top glamour
Je suis le vampire matou
A minuit, j'affole les minettes
Je griffe, lance des miaous
Et guette mon assiette
J'suis sieur Cat Dracula
A moi canapé, moquette
Moi, j'ai pas de quotas
Et puis, grave, j'me la pète
J'suis pas un chat de la SPA
J'ai pas de race particulière
J'suis un chouette Cat Dracula
Un matou de gouttières
Ecriture duo avec mon fiston d'amour
Je sius aléle gûoetr les farises du jirdan.
Ce n'est puls la soisan , je ciors,
Mias dnas le mein, tuot pussoe, sffiut d'un rein,
Un peu de fnatiaise et tuot y cîort.
Je vluoias des onaregs, des cirtnos,
Des fegius de Braabire, des rsiains,
Le pfuram des ftirus à fsoion,
Oreuds srécues, palirsis dvinis.
J'ai rmelpi mon pnaeir d'oesir tsseré
Rclotéé ce qu'il y aivat ou ce dnot je rvêe.
Dnas mon si jloi piett vreegr
J'ai tuot tvuoré, srioure aux levèrs.
Il sffiut d'un birn d'igiamaniton
Uquenemint ça, ni puls ni mions,
Et ils vuos tobmnet dnas les mnais
Ou sur la ttêe! Snas ctomimoon.
Si vuos en vluoez, je vuos les dnnoe
De bon ceuor. Alelz! Sverez-vous!
Mias auaparnavt, il fadrua que je vuos coqrue,
Nroaml, c'set mon vreegr fou.
Sleon une édtue de l'Uvinertisé de Cmabrigde, l'odrre des ltteers dnas un mot n'a pas d'ipmrotncae, ce qui cmptoe, c‘est que la pmeirère et la drenèire soeint à la bnnoe pclae. Le rsete peut êrte dnas un dsérorde ttoal et tu puex tujoruos lrie snas porblème. C'est prace que le creaveu hmauin ne lit pas chuaqe ltetre elle-mmêe, mias le mot cmome un tuot.
Vous n'avez pas de problème de vue, c'est fait exprès :)
Merci à Igells en particulier
Froid, hiver, cartons
Aux trottoirs leurs maisons
Ne pas oublier
Ils marchent côte à côte
Cependant ils s'éloignent
Peu à peu l'un de l'autre
L'habitude sans doute
Plus rien à se dire
Pas d'espoir à leur après
Leurs regards noirs s'évitent
Ils s'en vont têtes baissées
L'amour a quitté demain
Terrible mais vrai constat
Hier est déjà si loin
Fracassé sous leurs pas
Leur direction a changé
Ont-ils encor souvenirs
De ce qui les a liés?
Ou sont-ils déjà exils?
J'écrirai le jour la nuit
Aux heures trop grises
J'écrirai midi minuit
Secondes à ma guise
Je raconterai lumière
Qui franchit la porte
Etonnantes mâtines
Aux Belles, accortes
Je décrirai nos visages
Cils battant nos paupières
Le beau de nos paysages
Quand l'amour s'y éveille
J'inventerai vocabulaire
Qu'à votre chaud rime la peau
Transformant nos pluriels
En féconds tendres berceaux
A mon oeil doux maquillé
Sous le joli chapeau
Déposerai moult baisers
Au col de vos manteaux
M'étourdirai fragrance
Cygne au bord de vos lacs
Eternelle jouvence
Rouge promesse en vrac
Quand la banane sourire
Propose à la chère patate
Message de Sophie girafe
Le jouet caoutchouc délire
Tagliatelles saumonisées
De la terrasse tu javellises
Mes brouillonnes pensées
Appels mêlés euphoriques
Tu veux marcher sur la mer
SOS de mes nuits marées
Mon rire à ton poivre sel
Moi sous la couette, toi gelé
Mince! C'que c'est formidable!
De s'étourdir de nos mots
Cocasses, ludiques pas graves
A mon diocèse t'es pas catho
Message sibyllin de B à P