Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Présentation

  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
  • Contact

Profil

  • katherine

Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

Recherche

Texte Libre

Merci pour vos commentaires
qui m'apportent aide et
soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

Catégories

17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 23:50
Jours qui diminuent
Angoisses qui approchent
Le noir trop pesant
Partager cet article
Repost0
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 23:16

Un petit garçon
En larmes sous le préau
Apprend sa leçon

Partager cet article
Repost0
17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 01:40
Aux larmes citoyens
Répondez par des actions
Aux urnes des élections
Donnez-vous-en les moyens


De changer la destinée
De cette France prostituée
Au profit des grands nantis
Et qui oublie ses sans-abri


Cette Marianne adorée
Sans cesse décriée
Et qui, à chaque remarque,
On fait taire à la matraque.


Aux urnes citoyens
Signez les pétitions
Qui feront de la nation
Votre monde de demain


Aux drames mitoyens
Dans mon joli pavillon
La faute à mon voisin
Qui a volé mes melons


Je vais changer de maison
Abdiquer ou bétonner
Des murs plus hauts que raison
Pour vol de cucurbitacées


Rêvons, rêvons à nos potagers
Qu'un arrosoir plus pur
Abreuve d'eau les rangées
De nos chers et coûteux légumes


Rageons rageons en tant que jardiniers
Que le drapeau se hisse
Allons allons ensemencer planter
Radis fraises en délices

 

 

 Vae en bleu, moi en marron, mais est-ce besoin de le répéter?

 

 

Partager cet article
Repost0
16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 01:45


La fille :
Elle a toujours été la mère de sa mère
Matins pénibles où on lui demandait
De ne pas aller en classe
Au cas où Elle se suiciderait.


La mère :
Tu ne m'aimes pas, tu es mauvaise
J'ai tant fait pour toi si tu savais...
Tu es méchante et cruelle,
Du chiendent, ingrate, trop révoltée.


Le père :
Ecoute ma fille, entre ta mère et toi
J'ai fait le véritable choix
Jamais je n'irai à son encontre
C'est ainsi, je suis son ombre.


La fille:
Elle pleure dans le couloir de la maison de retraite
Au bas des marches de l'escalier
D'avoir encore entendu les reproches de sa mère
Qui jamais ne reconnaîtra les soins prodigués.


La mère :
Tu cries, tu t'énerves, vois
Le mal que tu fais à ton père!
Tu n'es qu'une vilaine mégère
J'ai honte, si honte de toi!


Le père:
Il est assis, visage fermé, sur la chaise
Partagé, entre elles deux
Visiblement très mal à l'aise,
Pourtant, à son épouse il fait encore vœux.


L'infirmière à la fille :
Depuis combien de temps ce conflit?
La fille à l'infirmière:
Depuis toujours, c'est ainsi.


L'infirmière lui tend gentiment un mouchoir
Pour essuyer le parcours de ses larmes.
La jeune femme, le cœur au bord du désespoir
 Reviendra chaque jour avec l'amour pour unique arme.

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0
15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 01:33


C'était un vieux cinéma de quartier
Je m'y suis traînée de séance en séance
Et sur l'écran se multipliaient
Les acteurs séquences après séquences.
 

James Dean et La fureur de vivre
Marylin dans The misfists
Harold Lloyd, Bogart et Lauren Bacall
La love story écrite par Segall.


Le regard dingue de Nicholson
La tendresse émouvante de Charlot
Sir Laurence Olivier, Ford Harrison
Newman, Redford, la beauté de Garbo.


Les bizarreries d'Alfred Hitchcock
Les facéties de Laurel et Hardy
Les yeux de Taylor en mauve
Dustin Hoffman, Dean Martin et Jerry.


Grace Kelly et Cary Grant La mort aux trousses
Mel Gibson Mad Max en déroute
Meryl Streep et Le choix de Sophie
Spielberg et l'appel de E. T.


Fellini et la Strada
Avec le sourire de Giuletta
Dans la musique de Nino Rota.
Mastroianni, Vittorio de Sica.


Ciné d'art et essais, délaissé
Combien je t'ai aimé
Et comme le chantait Eddy
La séance est terminée, finie.


C'était un vieux cinéma de quartier
Où je passais des heures et des heures
Émerveillée dans l'obscurité
A regarder, éblouie, défiler les acteurs.

Partager cet article
Repost0
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 23:12
Sous la misère
Cartons sur les trottoirs
Ils désespèrent
Partager cet article
Repost0
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 23:00



Dis moi ton secret
Les mots précieusement gardés
Écheveau qui entrave le cœur
Boursouflure de douleurs


Dis moi à l'oreille
Paroles soigneusement protégées
Fardeau qui sommeille
Bleus à l'âme endommagée


Dis moi... Je saurai me taire
Promis, juré, craché,
Et d'entre tes mots extraire
La blessure cachée.

 

Partager cet article
Repost0
13 août 2008 3 13 /08 /août /2008 01:12
Pour toi mon amour ( Prévert)

Je suis allé au marché aux oiseaux
Et j'ai acheté des oiseaux

Je suis rentrée à la maison
Personne, où était-il donc?
Pour toi
Mon amour
Pas là
Comme toujours

Je suis allé au marché aux fleurs
Et j'ai acheté des fleurs
Encore pour moi le dur labeur
Briquer, cuisiner, ranger son ordinateur
Pour toi
Mon amour
Marre moi
Ca devient trop lourd

Je suis allé au marché à la ferraille
Et j'ai acheté des chaînes
De lourdes chaînes
Faudra qu'un jour il s'en aille
Il n'en vaut pas la peine
Voilà! j'ai la migraine
Pour toi
Mon amour
Je le crois pas
Avec ses « mamours »

Et puis je suis allé au marché aux esclaves
Et je t'ai cherchée
J'en ai vraiment ma claque
Je vais le quitter
Mais je ne t'ai pas trouvée
Mon amour
Il me cherche? eh bien il va me trouver!
Il va pas être sourd!!!

 

 

Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:50


Vae, ne dis pas qui tu es,
Écho de ma voix juxtaposée
Soufflant ta respiration
A la moindre de mes émotions.
 

Reste l'inconnu (e) de l'équation
En chorégraphie littéraire,
Ta main toute au diapason
En rythme linéaire.


Partager cet article
Repost0
11 août 2008 1 11 /08 /août /2008 23:46


Eclairs, orage
Les arbres s'illuminent
En traits de foudre

 

 

Partager cet article
Repost0