Vertige, tu es le vertige qui me balance
Du haut de mes amours qui ne ressemblent
À rien d'autre que mes rudes tangentes
J'ai perdu le sens de ma propre errance

Je pique du nez, me percute dans l'escalier
Aucun mal, juste ecchymoses au corps
Que se délitent les sentiments inachevés
Accepter d'être le poison du bouton d'or

Dans l'existence catapulte oser dévaler
Les marches construites tellles des chutes
Ne jamais s'y retrouver et perdre pied
Tomber seule en pirouettes sans parachute

Vertige enchevêtrement, halluciné
Sombrer puis s'en aller au-delà de soi
Choisir à jamais le chemin hypothéqué
Et partir vers ailleurs les bras en croix

Refuser d'être cloisonnés, se sentir légers
Epris de cette liberté qui nous fait grandir
Gronder, lutter pour ne jamais être piégés
De l'insoumission, l'indépendance s'ourdir

Protéger nos appartenances, nos opinions
Comme autant de combats en intelligence
Sans faux-fuyants ni compromissions
Et n'accepter en soi aucune ingérence

Se sauvegarder, se protéger, se préserver
Corps et âme, contre l'ennemi inquisiteur
Déployer nos ailes en remparts illimités
Faire fi des broyeurs et des oppresseurs

Et sur ce monde qui n'est que gravats
Dire encore et encore plus que de raison
Notre insurrection et notre sombre désarroi
Pour que du fatras renaisse la détermination

Si la peine de l'un doit engendrer celle de l'autre
Si les douleurs deviennent un ensemble commun
Si les moments passés ne sont plus que vagues
Dans le flot tumultueux de l'amour en embruns.

Si tourner la page suffit à combler le vide en soi
Si se contenter de s'effacer, gommer résolvent tout
Comment croire, espérer, et en cette vie avoir foi.
Que s'achèvent les désirs, les envies, devenir fous

.

Si les larmes, les désespoirs doivent prendre place
Aux temps sortilèges de nos vies enchanteresses
Se garder, se préserver, se protéger en carapaces
Ne plus lancer de SOS, sémaphores de détresse.

Fermer soudain les portes au nez des amours mortes
Chercher, fouir, aller en quête d'un nouvel ailleurs
Imaginer , croire en vain que le vent nous emporte
Vers une vie plus prospère en sentiments meilleurs.

Mais si l'ombre qui nous dévaste n'était rien de moins
Que celle de nous-mêmes, incapacité à vivre, à aimer
Tandis que de nos cœurs nous ne savons passer témoin
A cet autre qui est en demande, s'étiole , est laminé.

Sur les rêves se disposer en sourdes flaques mineures
Pincer les lèvres pour qu'aucun baiser ne s'en échappe
Se restreindre, se mutiler, s'infliger comme gageure
De n'être rien qu'un murmure en soupir sur la harpe.

Un président  noir
Un homme au présent.
Les USA dans l'espoir
Nous, encore cherchant,

Qui élire. Pas de femme
Encore moins un métiss
C'est cela la France
On vit tous les racismes.

Quand le monde comprendra
Que tout va au-delà des clivages,
Les clichés, les "on ne peut pas "
Faire fi de notions de races.

Yep! J'applaudis l'élection
D'Obama, et me sens allégresse.
Après l'esclavage, résurrection,
Homme qui n'est que liesse.

Alors : Vive Barak!
Et qu'existent enfin les Noirs
Il a cassé la baraque!
Ce n'est que de l'Espoir

A ma Ut ma belle clé
Qui me manque, vrai!
A Dominique effacée
J'envoie mes baisers

Jamais je n'oublierai
Leurs mots magnifiques
Pour elles mes pensées
A jamais leur dédie

C'est triste la vie sur OB
Passer, apprécier, s'en aller
Mais à ceux qu'on a aimé
Garder le cœur chaud, baisers

Le soutien n'est pas que présent
Il est aussi tourné vers le passé
Souvenirs du bon vieux temps
Aimer ceux qui s'en sont allés

Et leur garder fidélité
Cadeau douceur d'amitié
Ut, Domi, en moi vous ai
En moi vous chérirai