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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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  • katherine

Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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Merci pour vos commentaires
qui m'apportent aide et
soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 23:45



Un pseudo, une boite mail
Des bribes, des indices
Surfer sur l'immense toile
Tenter de résoudre l'énigme.


Photos en mystères
Le sourire de la Joconde
Une voix si éphémère
Dans la boîte vocale.


Caméras autour de soi
Surveillent, espionnent
A savoir où, pourquoi
Traquent et cognent.


Croiser sur le Chat
Se délivrer sur la blogosphère
Poser ses mots, là
Univers factices, artificiels.
 

Des baisers, des confidences
Sans laisser de réelle adresse
Hormis celle de la boîte hotmail
Contacts parfois superficiels.


Poser des mots, dire les maux
Sur le Net, partager, s'écorcher
T'es qui toi? Dis-moi?
Dossiers classés top secret.


Un appel mode anonyme
Des textos, des sms
Monde si surréaliste
Des échanges sur msn.


Vies en micro, position audio
Casque sur le crâne
Existences mode videos
Stop, arrêt sur images.........

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18 septembre 2008 4 18 /09 /septembre /2008 00:04


Quand l'amour fait des vagues
Que l'on n'y croit plus
Alors on s'enfuit on s'évade
Et l'on reste en cœur nu


Voilà, voilà, voilà
C'est la complainte des amants


Quand dans les bras on plonge
Au réveil des draps froissés
Que la rive semble si proche
Aux corps las et épuisés


Voilà, voilà, voilà
C'est la chanson des amants


Quand on est sourd aveugle
A la voix aux gestes
Que sur les lèvres se meurent
Les paroles manifestes


Voilà, voilà, voilà
C'est le refrain des amants


Quand le ciel se décharge
Des nuages épais lourds
Que la vie nous enchante
Aux pas de nos amours


Voilà, voilà, voilà
C'est la comptine des amants


Quand aux cinq à sept
Aux chambres d'hôtels
Les soupirs se délectent
De sentiments éphémères


Voilà, voilà, voilà
C'est la rengaine des amants


Quand aux chemins de ronces
L'adultère se met en frasques
Que tourne la valse ronde
Des plaisirs tout en vrac


Voilà, voilà, voilà
C'est la ballade des amants


Quand on doit reprendre le sentier
Des jours décolorés par la vie
Qu'on se quitte pour retrouver
L'habitude et la monotonie


Voilà, voilà, voilà
C'est la romance des amants


Quand on garde en souvenirs
De fugaces instants sublimes
Empreintes cachées sans devenir
En silence s'impriment


Voilà, voilà, voilà
C'est la mélodie des amants

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16 septembre 2008 2 16 /09 /septembre /2008 23:52
Longtemps, on m'a espéré
Ensuite, j'ai été regretté

Je vis en des sommets
De couleurs suis paré


La pluie peut me plaquer
Le soleil me modifier

Dans la colère, je suis bousculé
Sur une langue, sourire disposé


Quand je n'existe pas, on m'invente
Je suis parfois comparé à un ange

Des dents m'ont caressé
Des doigts m'ont orné


Si je demeure seul et unique
Je puis être source de panique

Je nais, grandis et tombe
En un souffle, je m'envole

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15 septembre 2008 1 15 /09 /septembre /2008 00:19


Quand les mondes s'enlisent
Les religions se croisent
Les malheurs se dédisent
Les guerres s'entrelacent.


Quand la misère nous frappe
Les injustices nous dévastent
Les coups donnés qui sapent
Plus de tour de contrôle.


Où est Dieu, Allah?
Que fait le dalaï-lama?
Ils se cachent tous, se terrent
Se mettent en exil, tranquilles.


La lâcheté m'exaspère
Les bondieuseries me laminent
Dans un monde délétère
Où le fric est une nauséeuse trace.


Le pape? Qu'il passe son chemin
Derrière ses apparats, un assassin.
Comme disait Marx naguère
La religion est l'opium du peuple.


Qui descend dans la rue pour gueuler?
Contre les vies étriquées, en épluchures
Qui s'est battu pour enfin donner?
Aux restaus du cœur, seul Coluche.
 

Même les Enfoirés sentent le people
Des paillettes, du strass.
Des clodos, des SDF en geôles
Et la vie dégueulasse.


Qui se bat, qui se demande
Comment la terre tourne, pas ronde?
Qui voudrait que cela change?
Au gré des pouvoirs immondes.


J'assume, je revendique et crie
Que dans nos nuits de cauchemars
Il n'y a pas de pain béni
Uniquement des jours crevards.


Israël et sa mémoire courte
La terre de Palestine humiliée
La Shoa utilisée de manière sourde
Qui frappe pour se venger.


Je ne suis pas antisémite du tout
J'exècre ceux qui à leur tour
Jouent à la guerre et bafouent
Le peuple plié sous le joug.


Kadafi reçu à l'Elysée
Une tente pour lui dressée
Au dictateur, à l'opprimeur
La bienveillance, les honneurs.

Monde de balivernes, d'impostures
Qui succombe sous les exactions.
Où se trouve la réelle droiture?
Des esprits libres en révélation.


Ce soir, ma colère est grande
Je me fiche des critiques
Chacun me lira à sa guise
De petite, je me sens grande!

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 23:48

 

Parfois, je me sens partir à la dérive
Quand les hésitations se multiplient,
Perdant le fil, la trame de la vie
Soudain toute décousue que je suis.

Dois-je cesser ou perdurer?
Avancer front haut ou épaules rentrées?
Avec la rage de l'obstination
Ou la lâcheté de la résignation?

Et si cette ardeur à vouloir tout gérer
N'était qu'un monceau d'erreurs...
Ne suffirait-il pas de se laisser-aller
Sans douleurs ni heurts...

Voilà que je scrute l'horizon et cette ligne,
Balançant mon corps dans un frisson
Que les doux vents à mon cœur soulignent,
Sagement assisse sur le ponton .

Mais est-ce moi cette femme tranquille?
Trop sage, trop calme, trop timorée.
Alors que sans cesse j'oscille
Entre mes sursauts et mes vacuités.

Il suffirait d'un battement d'ailes
Pour que ma vie en soit enfin changée,
Un papillon à l'autre bout de la terre
Pour m'anéantir et me dévaster.

Je ne sais pas ce que je veux...
Entre les herbes mortifères
Ou le parfum des fleurs salutaires
Quel chemin faut-il prendre?

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12 septembre 2008 5 12 /09 /septembre /2008 00:03




Tu es arrivé dans ma vie
Je voulais te câliner, te bercer.
M'man, P'pa m'avaient appris
Ta douce et heureuse arrivée.


Je rêvais de toi la nuit,à t'imaginer
Puis, tu es né, je t'ai biberonné.
J'ai planqué aussi mon tit bout de jalousie
A savoir que je serais plus l'unique chérie.


Ensuite,tu as poussé, grandi
On s'est mis à se chamailler
A se dire aussi nos chagrineries
Notre affection et nos secrets.


On a construit des tas de cabanes
Brinquebalantes, partageant notre goûter.
Tu me faisais des sarbacanes
Et je te fichais des coups de pieds.


Ce qu'on en a fait des sottises!
A partir en fichues débandades
A se cogner le cœur en fous rires
Se taper de sacrées engueulades.


Ce qu'on en a fait des bêtises!
Je te poussais sur la balançoire
Tu lâchais brusquement prise
Et je te ramassais en larmes.


Aux jeux, je trichais pour t'embêter
Comme t'étais plus jeune j'en profitais
Mais tu es devenu fort, m'a rattrapée
Parfois, à raison, tu t'es un peu vengé.


On est devenu deux vrais copains
A se refiler les bonbecs, les carambars
A se faire des bisous, des câlins
Se mettre l'amour au chaud en barres.


Quand les parents se disputaient
On se faisait un brin de bonheur
Sous les couvertures, cachés,
Pour que la vie ne soit que douceur.


T'es mon ami, mon frangin
Je t'aime chaque jour un peu plus
Etre adultes ne change rien
T'es mon doudou, mon nounours.

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11 septembre 2008 4 11 /09 /septembre /2008 00:41




Tomber, s'égratigner le genou
Faire face au mal, aux bleus.
Premières traces balafrées nouent
La blessure zébrée en creux.


Indélibiles cicatrices au corps
Comme autant d'écorchures.
Se relever, gambader encore
Et continuer, jusqu'à être sûr.


Uniques volées en chutes libres
Virevolter, s'aplatir, se chagriner
Se faire hérissons, amortir,vivre,
Se rouler en boule et pleurer.


Enfants vivant les douleurs
Qui font que rien n'efface
Les flopées des instants bonheur
A jouer et à apprendre.

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10 septembre 2008 3 10 /09 /septembre /2008 00:46


Ecrire des vers , faire de la poésie
Serait s'exhiber, trop se dévoiler.
C'est ce que quelqu' un m'a dit...

Rimer, poétiser, versifier

N'est pas forcément se livrer
C'est ce que moi, je dis...

Les auteurs, les écrivains
Racontent des histoires imaginaires

Erreur de croire que tout est autobiographie...

Il y a une part de nous dans les écrits
Mais, les mots vont bien au-delà parfois,
Des sortes de scénari....


Ne pas tout confondre, ne pas se méprendre.
Agir en textes sur la toile
N'est pas tout avouer de sa vie...

Si au hasard du moment l'on écrit

Des faits personnels, toutes les lignes
Ne sont pas obligatoirement autopsie...

Faire la différence entre décrire
Narrer, conter des lieux ou récits

Et se donner en frénésie...

A celui qui n'a pas compris qu'ici
On ne vient pas toujours se mettre à nu,
Délivrer une radiographie de son anatomie...


A celui qui pense que les mots
Sont trop personnels, trop révélateurs,
Je réponds : réfléchis et ne maudis.

L'image qui illustre cet écrit est volontaire
A exhibition, je rétorque de la même manière!

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9 septembre 2008 2 09 /09 /septembre /2008 00:55


Quand la vie galope, trottine
Au nuits sans sommeils
Aux douceurs, moqueries gamines
Qui clouent le bec au réveil.


Rires enfantins, déclinés
Aux douze coups de minuit!
Chaleur blotties, à l'oreiller,
Confidences, secrets choisis.


Grelots des sourires de mômes
Partages de croque-mitaines.
Sous la couette, grondent
Les grimaces, les rengaines.
 

Dans une bataille de plumes
Se laisser ,gaiement emporter
Et s'évanouir le corps légume
Si joyeusement ensommeillé.

Merci à Ut d'avoir été source d'inspiration à ce poème.

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8 septembre 2008 1 08 /09 /septembre /2008 01:28




Quand le soir tombe, entre chien et loup,
Je ne vois plus que la traînée en un souffle
Que nos pas lourds tracent , comme fous,
Portés par le délicieux et curieux trouble...

Les arbres aux ramures échevelées
Sifflent au vent leur murmure
Et dans la couleur du soir orangé
Embrasent le crépuscule...


Ce tout, ce rien, ce peu
Que la nature dévoilée nous promet
Sur les sentiers heureux
Du jour qui s'assoupit , si léger...

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