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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

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28 octobre 2008 2 28 /10 /octobre /2008 00:58



Elle rencontra le bel officier.
Sous le kimono, la geisha
Dévoilant amour et pensées
À celui qui la transcenda.

 

Pinkerton... Madame Papillon
L'épousa sans aucun regrets
Croyant en son unique passion
Mais il l'avait déjà abandonnée.

 

Au soir de leurs noces, un enfant
Elle engendra, puis abandonna
À lui, à l‘américaine...Ciocio-san,
Se donna la mort, sayônara.

 

Sous les pommiers japonais
Un cœur ne cesse de battre
Refleuriront les belles années
De douce Madame Butterfly...


 
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27 octobre 2008 1 27 /10 /octobre /2008 00:59



Effleurer des doigts l'éphémère
Insinuer la main dans la sienne
Telle une brève et douce caresse
Rêver de délicieuse sagesse

 

L'ombre de lui étant parcours
A ce qui ne sera sans doute rien
Un sentier sinueux qui court
Cascade silencieuse soudain

 

Inaccessibles horizons
Retenue en tout préservée
Dans l'asphyxie illusion
Soupirs, souffles avortés

 

Nos cœurs en sourde alliance
Les âmes transgressant chemin
Aimer sans aucune arrogance
Simplement main dans la main

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25 octobre 2008 6 25 /10 /octobre /2008 01:04



Quoi de plus génial et tendre
Qu'un gâteau d'anniversaire
Bougies qui flambent ensemble
Et chantent la gaie ritournelle

 

Souffle déposé en un air léger
Amour et caresses aux joues
Comme c'est bon, de s'avouer
La tendresse, les baisers si doux

 

Cadeaux, présents sur l'avenir
Que rien ne blesse au passé
Ma tendre, ma belle, ma lyre
Je te couvre de mille souhaits

 

Tu es mon univers, mon soleil
Alors laisse-moi toujours te répéter
Combien je t'aime et m'émerveille
De ce qui nous lie, nous plaît

 

En ce jour de grâce, de festivités
Je me pose à ton beau regard noir
Empli de suprême, profonde beauté
Et dans mon cœur, graver ce soir


A ma choupinette

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23 octobre 2008 4 23 /10 /octobre /2008 23:40



Demain courses au supermarché
Courir entre les étroits étals
Sur le bloc-notes vérifier
Qu'on a rien oublié de vital

 

Rayon légumes, fruits, végétaux
Poissons, viandes, packs d'eau
Faire provisions de fromages
De calcium et de tous laitages

 

Ne jamais stopper devant les promos
Au risque de se faire arnaquer
Vu que pour vendre, ces pourceaux
Réduisent l'contenu , bah ouais

 

Jeter un œil rayon audio video
Se dire que pour un tit cd
Cela ne vaut pas cher, dix euros
Y'a plus qu'à prendre la TNT

 

Poursuivre à l'étalage des jouets
C'est Noël,dans environ deux mois
Mais là, c'est complètement raté
C'est déjà la galette des rois

 

Mince! On n'est que des proies,
Passer à la caisse, insérer sa CB
Là, ça fonctionne,Ô quelle joie!
Faire les comptes, mouais, mouais

 

Consommateurs nous sommes
Ils l'ont bien vu et discerné
On se fait berner en somme
Mais faut bien vivre, bouffer

 

Après le supermarché, j'vais me faire
Une thé en terrasse, une toile au ciné
Histoire de me dégotter des rêves
Et du quotidien enfin me dédouaner

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 23:40



Si seulement tu savais...
Ce que j'ai cru à la danse des chevaux sauvages
Dans la puissance de leurs muscles embrasés
En vigueur, en course débridée vers les nuages
Sauvages, fougueux, épris de tant de liberté

 

Si seulement tu savais...
Tous les combats, les luttes que j'aurais voulus
Si le monde m'en avait laissé le temps
Tous ces ergs qu'il aurait ô combien! fallu
Irriguer en chants à tous les soleils levants

 

Si seulement tu savais...
La simplicité de la source qui peu à peu s'écoule
Aux versants abrupts des arides montagnes
Que mes mains en creux recueillent goutte à goutte
A l'offrande unique, posées telles un réceptacle

 

Si seulement tu savais...
L'ardeur de l'ombre aux forêts séculaires
Le feuillage qui se pourpre de couleur sang
Aux arbres souffrent les plaies incendiaires
Mes mains suturant la béance de leurs flancs

 

Si finalement tu savais...
Tout ce qu'il faut pour être quelque chose de vrai
D'unique, de palpitant, d'un si humble espoir
A la trame de la nature et de l'esprit s'accrocher
Ecouler ces peu , ces trop, demeurer mémoire

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22 octobre 2008 3 22 /10 /octobre /2008 00:04




Face à la malice, aux insinuations
Se taire, s'immerger, se calcifier
Étouffer ses moindres inspirations
Se recroqueviller, se calciner

 

Aux reproches, aux réflexions
Se faire extrême violence
Que ne soient ombres frissons
L'humiliation et l'insolence

 

À la blessure, la tuméfaction
Ne pas riposter, s'enrouler
Sur soi et plus que de raison
Pleurer, de gris s'enrubanner

 

Garder au fond de son cœur
Le malaise comme excroissance
S'imbiber de toutes rancoeurs
Pour s'octroyer faveur silence

 

Se cloîtrer, toujours se dissimuler
Croupir en flaques de larmes
Ne plus pouvoir oser respirer
De crainte qu'encore vous désarme

 

Taire ses lèvres, taire son âme
Et dans le froid s'emmurer
Cloaques qui nous entament
Ne plus dire, rester muets

 

Plus rien, plus jamais de mots
Néant, absence prolongée
La lune au fond du caniveau
Fulgurances soudain jugulées

 

 

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20 octobre 2008 1 20 /10 /octobre /2008 23:11



Dénudez-moi, dénudez-moi
Oui, et que ça aille plus vite
Sachez au mur me plaquer
Dénudez-moi, dénudez-moi
Soyez comme certains, pressés
Et d'abord les mains
Pas de détours
Ne soyez qu'instinct
Emportez-moi au mieux
Volez à moi sans retours
Que je ne m'habitue à vos yeux

Dénudez-moi, dénudez-moi
Oui et très très vite
Sachez me consommer, m'exciter
Dénudez-moi, dénudez-moi
Avec rudesse, sans caresses ni pitié
Ne choisissez pas les mots
Oubliez la tendresse
Soyez brefs, directs à mon beau
Voilà, je sais que j'y suis
Et au diable le reste
De ma couche m'enfuis

Dénudez-moi, dénudez-moi
Stop! Ce fut assez rapide
Jamais vous ne me possèderez
Rhabillez-moi, rhabillez-moi
Je ne suis pas cette femme
Soyez donc sages... Cessez!
Rhabillez-moi, rhabillez-moi
Et vous... soyez fous!

Pardon à Juliette Greco et Robert Nyel pour avoir osé détruire leurs si beaux mots :-)

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19 octobre 2008 7 19 /10 /octobre /2008 23:36



J'étais comme un moineau
Chantant dans les rues de Paris
Rêvant de l'homme à la moto
Au bal de la chance, il m'a souri

 

De l'autre côté de la rue
Un homme comme les autres
Je sais, j'en ai tant vu
Fais-moi valser beau gosse

 

Il n'est pas distingué, comme ça
J'm'en fous pas mal, il me plaît à moi
J'ai qu'à l' regarder, je t'ai dans la peau
T'es beau tu sais, t'es l'homme qu'il me faut

 

C'est fou l'effet qu'tu m'fais
Je suis mordue, je suis heureuse
Mon manège à moi tu es,
Comme j'aime la vie en rose!

 

Le ballet des cœurs est dans la foule
J'ai trouvé mon Milord, mon homme
Le bleu de tes yeux me trouble
Embrasse-moi, je m'imagine

 

Mais voilà que j'entends la sirène
Je vois les blouses blanches, les croix
Les flonflons du bal cessent pour moi
Ding ding dong, les trois cloches sonnent

 

Adieu mon cœur, adieu il pleut
Dis, à quoi ça sert l'amour?
Ce soir l'orgue des amoureux
A perdu le chant d'amour

 

Rien de rien, non, je ne regrette rien
Tu es partout, sous le ciel de Paris
Demain, je n'en connais pas la fin
C'est lui que mon cœur a choisi...

(En noir, les titres de chansons de Piaf)

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18 octobre 2008 6 18 /10 /octobre /2008 23:06



Cet aprem nous avons rencontré
Un chaton tricolore semblant perdu
Il est venu près de nous miauler
Apeuré mais son ventre bien tendu

 

Il se frottait à nos chevilles, pleurait
Et nos doigts à son pelage caressaient
Il y allait de ses ronronnements
De son regard mordoré nous suppliant

 

Je m'étais jurée de ne plus succomber
A l'adoption d'un chat quelqu' il soit
Les ayant un à un perdus, écrasés
Mais là, c'était si... un 'tit cœur quoi

 

Nous ne sous sommes que peu concertés
Pour prendre enfin la décision
Le laisser aurait été du sombre à la journée
Nous l'avons emmené à la maison

 

Dans l'auto, il s'est montré craintif
Mais peu à peu s'est senti rassuré
Car nous étions très attentifs
Et ne voulions plus que l'aimer

 

Boule de poils s'est vite adaptée
Aux moindres recoins de notre chez-nous
Avec sa jolie frimousse, sa queue cassée
Lui faut plus qu'un prénom tout doux

 

Ce n'est pas un chat à pedigree
Juste un ‘tit matou de gouttières
Mais c'est pour cela qu'il nous plaît
Avec ses bosses, son air de travers


N'ayant pas  encore eu le temps de prendre "The cat"
en photo, je vous en livre une au hasard mais que j'adore!
Un chat qui se dore la pilule, lunettes noires,etc... :-)
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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 23:18



A toi mon gaillard, mon champion
Je te dédie mes premiers émois
Tu t'en es pris des bleus, des gnons
C'que j'ai pu avoir peur pour toi

 

T'es pas qu'une tête brûlée
En toi, y'a tellement tendresse
J'te lisais des contes de fées
Et tu approuvais rires caresses

 

C'qu'on a pu se chamailler
Quand tu jouais au p'tit mec
C'qu'on a pu aussi se marrer
Tous les deux sous la couette

 

Tu vas pousser, grandir, faire ta vie
Je resterai là à te voir te préparer
Te donnerai le max de ce que je puis
Et à tes souhaits, approuver, ouais!

 

T'es mon sacré diable de fiston
Je regrette que dalle, au contraire
Sans toi ma vie n'aurait de raison
Vis! Bouge! Fais ce que t' aimes

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