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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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17 octobre 2008 5 17 /10 /octobre /2008 23:10



Sais-tu ma douce et chère fille
Ce qui nous tient, nous unit?
La chaîne du cœur nous enivre
Un lien entre nous se poursuit.

 

Ce que ma mère m'a appris
Je te le remets chaque jour
En héritage, en don transmis
Que tu lègueras à ton tour.

 

C'est la trame des générations,
Celle des femmes, qui se tisse.
Abnégation et résolutions
Etre pour chacune l'appendice.

 

Contre toute attente se battre
Malgré tout continuer à aimer
Car nous demeurerons l'âtre
Où brûlera le feu attisé.

 

Dans ton doux et noir regard
Je discerne la braise qui luit
Désir, envie, espoir, miroir
D'elle à moi, à toi ma jolie.

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16 octobre 2008 4 16 /10 /octobre /2008 23:15



Courir, aller toujours plus vite
Comme si nos jours étaient comptés
Se presser, tels des corps en fuite
Que le temps ne cesse d'absorber

 

Se hâter en folie, après le boulot
Comme si les heures ne suffisaient
De bus en stations de métro
S'accorder une minute pour un café

 

Klaxons, alarmes ou sirènes
Coups de marteaux à la tête
Spots des enseignes publicitaires
Aux yeux qui se déversent

 

Suivre l'absurde, acharnée cadence
Les pieds meurtris par le macadam
Se faire bousculer au passage
Jeter un œil torve à un quidam

 

Ne penser qu'au retour à la maison
Se demander pourquoi on vit
Rêver de pyjamas et de chaussons
De silence, de son petit nid

 

Arriver, soupirer de soulagement
Envoyer promener ses souliers
Vouloir reprendre tous ses sens
Et s'allonger enfin sur le canapé

 

S'apercevoir que tout est à refaire
Chaque jour semblable à hier
Lundi, mardi, mercredi jeudi, vendredi
C'est la sale course des jours sans répit

 

Et si l'on prenait le temps du bonheur
Et si l'on pouvait à jamais s'imprégner
De volupté de calme et de douceur
Pour se poser, se délecter, s'oublier

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14 octobre 2008 2 14 /10 /octobre /2008 23:48



Commettre l'innommable
Supplicier des corps des âmes
Monstre de l'irréparable
Cracher perversité en lames

 

Quand le soir dans les couloirs
De l'obscure et dure prison
Il n'est plus que désespoir
Regrettant sa déraison

 

Penser à ceux qui soudain
Ont vu se briser leur vie
Soupeser le Mal le Bien
Trier le jour de la nuit

 

Il ne sait à quel moment
Les gardiens enfin viendront
Quand frappera châtiment
Sueur perlant à son front

 

Il n'y a de pire crime
Que de tuer un innocent
Rendre à ces victimes
La faveur d'un jugement

 

Sur la chaise de justice
Il ira s'asseoir en homme
Face à son propre supplice
A la mort sera axiome

 

Une cigarette de l'alcool
Pour ôter en lui la peur
Qu'il garde son self-control
Sans heurts à sa dernière heure

 

Les disparus ne renaîtront
D'une mort à froid décidée
Venger sans donner pardon
Douleurs des deux côtés

 

Il y aura une mère un frère
Pour pleurer celui qui a osé
Sans oublier la détresse
Des coeurs ensanglantés


Qui sont-ils pour devenir
A leur tour juges bourreaux
Le geste encore reproduire
Larmes couperets couteaux


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12 octobre 2008 7 12 /10 /octobre /2008 23:39



Enfants livrés aux camps de souffrances
Une arme en plastique dans la bouche
Candeur bafouée par l'odieuse violence
N'avoir pour espoir que des escarmouches.

 

Sans vie, sans existence, sans jeux d'enfance
Mortelles randonnées, à l' école guerrière
Insupportables et inacceptables béances
Ne suffisent les peines, les douleurs misères.

 

Gamins abandonnés dans un monde d'exactions
Quand les parents ne sont plus que fantômes.
Grenades aux poings, regards lavés d'émotions
Gris des âmes aux caniveaux, hématomes.

 

Les combats, les conflits vécus au quotidien
Tout ce nauséabond , insidieux, pervers malaise
Comme une terrifiante, insoluble peau de chagrin
S'étirant en une irréversible et tragique fournaise.


Cette image m'a bouleversée, tragique au possible..
Je me suis demandée si j' avais le droit d'écrire,
craignant de tomber dans le pathos.
Que devais-je faire? Me taire ou livrer mon  émotion?
Cette petite fille  ressemble si étrangement, en
physionomie, à celle que j'ai été,  notre vécu étant
cependant tellement dissemblable... J'ai fait le choix 
d'écrire : j'assume.
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11 octobre 2008 6 11 /10 /octobre /2008 01:13



Fière danse que celle des hidalgos
Argentins et passionnés tangos
Corps à corps s'enlaçant avec brio
Se conjuguant en un sublime concerto

 

Échanges sensuels au rythme du tempo
Langoureux regards velours rétro
Feux de la ferveur toute en vibrato
A la musique donnant l'allegrissimo

 

Lui guindé dans son strict boléro
Elle la poitrine serrée sous le caraco
Ils sont notes arpèges si fiévreux altos
Leurs âmes toutes lancées en braseros

 

Sublime cortège des notes récital ultimo
Incandescence de leurs soupirs vertigo
Désir si dense intense appassionato
Pas sur pas exaltés ultra  bellissimo

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9 octobre 2008 4 09 /10 /octobre /2008 23:21



Femme à sa fenêtre ouverte sur le monde
Je parais dans mes divins atours
Croire que la terre serait encore plus ronde
Si tu n'étais parti loin de ma tour

 

Esprit je reste, âme je deviendrai, si rare
Si tu sentais les jours en moi naîtrent
Mais tes regards s'estompent , s'égarent
Blême,diaphane je serai ton transparaître

 

S'évanouir, s'en aller, mourir, divaguer
Se briser en vain contre les remparts
De l'existence emmurée, emprisonnée
Ne vois-tu donc mes cauchemars?

 

Quand je suis désemparée, que mon visage
Se noie aux tourments de la vie envie
Que de tous mes espoirs tu me délaves
M'écorche,me lapide et me détruit

 

Je resterai femme qui survit inéluctable
Malgré mon désarroi, mes douleurs
Et si tu demeures mon destin inévitable
Je saurai cependant  refuser tes langueurs

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8 octobre 2008 3 08 /10 /octobre /2008 23:56
 

Ensemble, enlacés énamourés
Nous nous chuchotons des mots doux
En baisers étrangement sucrés salés
Échanges, regards sensuellement fous.
 

Dis... Quel effet mes doigts sur ta fesse?
Une idée, comme ça, lancée en l'air
Je vais pas aller me justifier à confesse
Pour une histoire de main sur ton derrière.
 

Je serais enchantée que tu m'embrases
De tes coquineries, tes chatouillis
De tes mille feux de Bengale
Et de tout ce dingue charivari.


Pas la peine de me seriner que tu es Adonis.
Dans les bras de Morphée, fils de Nyx
Je me laisserai aller à tes délices
Et devenir ton inconsolable Eurydice.
 

Au jardin d'Eden croquer la pomme
Se galvaniser de se vouloir aux enfers
Sans passer par l'expiation ou purgatoire
La faute étant à jamais et toujours incendiaire.

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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 23:31


Sens dessus dessous cacher son secret chagrin
Chagrin des souvenirs qui heurtent et tuent
Tuent au rappel de ces effroyables heures
Heures qui rongent creusent le cœur
Cœur construit de livides regrets
Regrets jetés vers cet infini
Infini qui poursuit
Poursuit sa course effrénée
Effrénée maudite jusqu'à l'effroi
Effroi qui désempare blesse meurtrit
Meurtrit sous les draps blancs soudain salis
Salis par l'acte sordide inqualifiable inavouable
Inavouable de violence sans caresses torpeur des sens
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7 octobre 2008 2 07 /10 /octobre /2008 00:18



Au printemps de la vie
Rencontrer son automne
Parcourir les cheveux gris
Devenir la jolie môme


Se bercer des histoires vécues
S'enchanter d'une existence
Faire de l'âge sa vertu
Aimer les années différences


Quand certains font référence
Au malaise et à l' impudeur
Affronter la malveillance
Voir seulement le bonheur


Les rides devenant délicieuses
Pourvu que l'amour s'en dégage
Se laisser aller audacieuse
Avec le cœur pour unique bagage


Au monde paraître insolence
S'enivrer de son passé
Faire fi de l'intolérance
A son désir s'enchâsser


Lui en hiver elle en été
Faire la nique aux saisons
Simplement vaciller
Sans aucune autre raison

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6 octobre 2008 1 06 /10 /octobre /2008 00:00



Hier vers treize heures, pour déjeuner
Je me suis attablée à une terrasse
Dans un restau, histoire de m'aérer
Prendre le temps, aux abords de la plage


Il y avait des festivités, genre médiévales
J'allumais une cigarette entre deux plats
Quand un type vêtu d'un costume bizarre
S'est mis à chanter, jouer de l'harmonica


Il lançait ses rengaines, au son de l'accordéon
L'air assez sûr de lui, un brin trop cabot
Je ne voulais pas l'entendre parce qu'au fond
Il jouait au pitre sous les appareils photos


Finalement, me suis prise au jeu, amusée
J'ai souri, ri à ses airs très encanaillés
Laissé tomber quelques pièces à ses pieds
Payé enfin la note, puis m'en suis allée


Sur la jetée, une jeune femme installait
Sa sono, sa guitare, et son micro réglait
Me suis assise sur un banc pour l'écouter
Par sa belle voix, j'ai été encore charmée


Sur les trottoirs de la plage me suis promenée
Il y avait un mec à barbe grise qui dessinait
A même le sol, avec autour de lui des craies
Lui ai laissé quelques centimes pour le féliciter


De retour chez moi, j'ai allumé la télé
Celle que je ne regarde presque jamais
Il y avait des chanteurs qui passaient
Ceux qui refusent d'être téléchargés


Je me suis dit que la vie d'artiste est galère
Entre celui qui a du talent mais n'est pas reconnu
Ceux qui passent chez M'sieur Drucker
Parce que le top machin les a à tort souvent promus

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