Le monde ne cesse de tourner

Avec son lot de tristesse,

De joie, d’amour entremêlés

C’est dû à la Vie diablesse.

Tout virage nous renvoie à ce peu

Que nous sommes en fragilité.

Désarmés, heureux, malheureux,

De combats en échecs ou succès.

Que chacun de nos gestes soit vrai

Disons-nous « je t’aime » sans pudeur

Que nos cœurs ne soient pas muets

Sur la vague d’amour à nos écueils.

La lune veille toujours sur nous

Mais c’est le soleil qui nous anime.

La réalité, les rêves… un Tout,

Et Nous,enfin magnanimes!

A Lui...

Je suis allée visiter une personne dans une maison
de retraite. Elle refusait de s'alimenter et d'après le
médecin démontrait un état pathologique proche
de l'hystérie. Elle vomissait lorsque les infirmières
lui donnaient ses médicaments et étalait la nourriture
sur elle. L'infirmière me dit :
 « - Je n'ai jamais vu une
personne se comporter de cette façon ».
Je lui demandai :
 « - Pourquoi, remonter systématiquement
cette dame dans sa chambre au lieu de la laisser avec les
autres pensionnaires?  Je pense que ce n'est pas l'aider
que de l'isoler davantage »
Celle-ci me rétorqua :
 « -Ce n'est pas un spectacle pour
les résidents! »
Une réflexion qui m'horripila.
« -Comment cela?  Pas  assez joli? Une ombre sur le super tableau?
C'est comme les SDF sur les trottoirs, cela ne fait pas beau
dans une ville, alors on élimine, on gomme, on balaie!!! »
Je rajoutai :
 « -Au fait, pourquoi ne lui donnez-vous pas
ses médicaments même si elle les refuse?
- C'est interdit.
- Ah bon?
- Oui, donner de force des médicaments s'appelle de la
Maltraitance."
Mon sang ne fit qu'un tour...
«  Personnellement, j'appelle maltraitance, le fait de
ne pas administrer à un patient le traitement dont il a besoin.
C'est comme si un enfant refusait d'être vacciné parce que
cela fait mal. On lui répond : mais oui mon chéri, tu as raison,
on ne  va pas te faire de piqûre, c'est trop douloureux... »
L'infirmière me regarda, choquée :
«  -Ce n'est pas la même chose! »
Moi :
- Ah bon? Quelle est la différence? Puis-je savoir?
Pas de réponse.
Je lui lançai :
"- Demandez-vous aux résidents qui sont ici la permission de les
perfuser alors qu'ils sont réduits à l'état végétatif, des légumes quoi?"
Pas de réponse de sa part, bien entendu.
Je répliquai instantanément:
"- Voulez-vous que je vous donne la réponse? C'est parce qu'il est
tellement plus commode de maintenir les gens en vie pour empocher
du fric! Voilà la réponse que vous n'osez me donner! »
Elle me toisa, les yeux rougis :
"- Si vous saviez la journée que j'ai eue!
- Je ne mets pas votre travail en doute, mais ceux qui vous emploient
et vous terrasse de travail, par manque de personnel et ne veulent pas
embaucher!"
Elle s'éloigna puis revint avec le téléphone et le médecin en ligne.
Je lui dis à nouveau tout ce que j'avais raconté à l'infirmière.
Il me répondit sur un ton si neutre que je crus défaillir :
«  Si vous parlez d'euthanasie, je suis désolé mais cela ne me concerne pas. »
Ben voyons!
J'étais remontée comme une pendule.
«  Vous n'exercez pas dans un hosto parce que là-bas, c'est beaucoup moins onéreux.
Et quand une personne n'est plus qu'en état végétatif, on demande à la famille
si elle est d'accord pour abréger une vie devenue inutile. »
Grand silence...
«  Si vous n'êtes pas contente de nos services, mademoiselle, veuillez nous en
faire part par lettre recommandée. Bonne fin de journée. »

Maison de retraite : fric qui se ramasse à la pelle!
Je suis écoeurée...

Ce n'était pas un membre de ma famille mais je me suis battue pour cette personne!

Moralité : Si un jour, je perds toutes mes facultés mentales, je me pendrai haut et
court plutôt que de laisser du fric à des rapaces!

 

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Du pire je garde meilleur
Qui me dira le contraire?
Sombrer dans le sucré du miel
S'en faire une douceur.

Croiser vents alizés, tropiques
S'envoler par-delà le temps
A nos songes érotiques
Transgresser la beauté du chant.

Si nos routes s'interposent
Ma langueur sera blasphème
A ton cou, enfin je dépose
Les doux baisers d'un monde charnel.

Évaporation des sens, buée inévitable
Rosée apposée, si matinale
Que le cœur soudain y sursoit
S'impatiente tout à son émoi.

Le 14 Juillet
Première République
Fin de la Royauté
Et des Privilèges...

Egalité des citoyens!
Droits de l'Homme!
De cela je ne vois Rien
Etait-ce un leurre?

Nous sommes le quinze
Toujours les mêmes soucis.
Passés les feux d'artifices
Partout encore y'a du gris.

Balayés les confettis.
Les SDF sur les trottoirs.
Elle est pas belle la Vie
Avec la couleur désespoir.

Si certains ont été choqués par le tableau de Gustave Courbet : L'origine du monde",
publié dans mon article d'hier, j'en suis navrée. Pas navrée d'avoir publié l'un des plus
tableaux du monde, mais d'avoir cru comprendre que pour certains il était vulgaire.
Prétendre que j'avais osé montrer "une foufounette" ( je cite) alors que franchement
c'est d'un réducteur incroyable, me met hors de moi.
Une réflexion digne d'enfants de 10 ans,  et encore!
Quand on ne connnaît rien à l'Art, on s'abstient!

Comme quoi ce tableau suscitera longtemps encore des réactions dignes des temps
préhistoriques.

Alors, je réponds à ces détracteurs et à ceux à venir : mais où se situe la vulgarité?
La vulgarité est bien autre chose que de montrer le corps tel qu'il est. Elle est surtout
dans la manière de penser, d'être et de se comporter.

Messieurs les censeurs à la morale bien pensante, vous êtes peut-être ceux qui font
les pires frasques.
Oh! suffit-il d'oser montrer un sexe de femme peint par un artiste pour endiguer des
réactions d'offusqués? Alors que tout le monde sait que ces Messieurs s'astiquent la
zigounette sur les pages de magazines avec la page centrale de la playmate ( bah, là,
je ne suis pas vulgaire, juste réaliste), ce que je ne juge pas, ceci dit.
Cela me rappelle les bancs de l'école lorsque nous lisions nos manuels et que nous
tombions sur une sculpture d'un beau grec nu comme un ver. Ben voui, les livres
d'Histoire en était remplis! Et vas-y que je ricane! Oulala! Seule excuse, nous étions des
gamins...

Enfin bref, je ne vais pas m'étaler sur ce sujet qui portera toujours à controverse, puis rien
qu'au mot "étaler", je suppose que cela entrainera encore la polémique....
Alors Messieurs les Choqués, je n'ai qu'un mot à vous écrire : Etes-vous jaloux de la beauté
d'un sexe féminin, que l'on ne peut mesurer avec un centimètre? Ben oui pas avec un mètre,
ne rêvez pas non plus!
Jaloux de ne pouvoir cacher ce que Nous pouvons cacher? A savoir que votre membre
décelera toujours votre état d'esprit et vos états d'âme. Bah oui, difficile de masquer une
érection de votre zizi que vous tripotez si souvent. De plus que faire de ces deux "sacs"
qui ne sont là que pour vous ennuyer finalement et que le "Créateur" vous a infligé par manque
d'inspiration.

Sur ce, je voudrais cependant écrire qu'heureusement tous les hommes ne sont pas
des réducteurs, ni des censeurs ni des moralisateurs et que je les aime!

Maintenant, je vais vous montrer une sculpture et je pense que celle-ci ne choquera pas
ces Messieurs , quoique (queue... oui j'ose!)... allez savoir :)