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  • : Le blog de katherine
  • : poèmes et écrits... au gré de mon humeur... pour qui voudra les lire, s'y trouver ou s'y retrouver
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  • katherine

Texte Libre

Pour écrire en prose il faut
absolument avoir quelque
chose à dire ; pour écrire
en vers, ce n'est pas
indispensable.
Louise Ackermann

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soutien. Grâce à vous, je
puis avancer.

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21 août 2008 4 21 /08 /août /2008 00:03
                  En réponse à l'exercice ludique sur le thème de La Colère
    que Charlie et moi avons proposé, voici les poèmes de quelques- uns
                   d'entre vous.... Et vive la plume en délire!
                              

 

Elle est là enfouie derrière mon sourire
Tenace ennemie qui ne veut que bondir.
Je maitrise, la dompte, pour ne pas faire souffrir
Elle rumine , m'affronte, elle veut m'anéantir !

Son gout si amer acidule mes pensées
Je la ravale peinée, pour ne pas exploser.
Elle brûle mes chairs à me rendre pensive
Elle s'attaque à mes nerfs, cette bombe offensive !

Je la noie au pardon pour combler sa raison
La distille au bourbon pour saouler sa présence,
Elle titube, se calme mais se cache ce poison
A la moindre occasion gerbe toute sa puissance ...

Et encore une fois, cette vicieuse, a eu le dessus
Et je culpabilise, à autrui d'avoir fait tant de mal,
Pour ne pas l'avoir ranger pour ne pas avoir su
La garder que pour moi , cette rage bestiale...

               Fée des rêves


Vrille les tripes
tripes à l'envers
Envers du décor
corps et bleus à l'âme
âme en folie
faux l'ire contre l'aimant
aimant ton fou-rire qui n'en finit pas.

              Malou


Crier sans voix
Os de verre
Lassitude
Extérioriser
Rage
Emouvante

          Catoucatou


Colère, explosion d'une rage qu'on oppose
Oppose avec force à cet esprit limpide
Limpide de toute barrière qui s'expose
Expose aux sentiments qu'on réprime
Réprime avec une sagesse évidente
Evidente cette tempête qui se déclenche.

                                   Vae

Comme une brise
Orage incertain
Leve les pulsions
Entre dans l'instant
Renaissance du cri
Et tout s'éblouit.

             Revelise

 

Les auteurs de ces poèmes sont  en liens dans la colonne
de gauche de mon blog (Ceux que j'apprécie) et je vous invite vivement,
si ce n'est déjà fait, à aller les lire. Vae n'y figure pas, étant le fantôme de la
blogosphère avec tout le talent que l'on sait...

 

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20 août 2008 3 20 /08 /août /2008 00:01



Il est des mots simples, doux et sonores
Ceux que l'on aime apprivoiser,
Ces mots qui vous portent et vous honorent
Tels de tendres et chers baisers.


Il est des images agréables et apaisantes
Celles que l'on aime prolonger
Ces images qui vous transcendent
Vous émeuvent, vous font rêver.


Il est des gestes attentionnés et affectueux
Ceux que l'on aime préserver
Ces gestes qui vous rendent heureux
Comme une caresse donnée.


Il est des regards si emplis de charme
Ceux que l'on aime à échanger
Ces regards qui vous enflamment
Pour mieux vous ranimer.


Il est des parfums délicats, si suaves
Ceux que l'on aime à deviner
Ces parfums qui vous dévastent
Afin de mieux vous transporter.


Il est un tout qui se nomme félicité
Celle dont on ne désire
Rien de plus que d'en être sollicité
Pour enfin aspirer au plaisir.

 

 

 

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19 août 2008 2 19 /08 /août /2008 23:23

         Charlie et moi vous proposons d'écrire sur le thème de la colère,
Qu'en pensez-vous? Vous avez droit à toutes les audaces : acrostiche,
rimes, prose...
         Vous pouvez écrire chez lui : Les Mots de Charlie ou ici.

 

 Me v'la à la ramasse
Le coeur dans les godasses
J'les traine et lui dedans
J'me gèle les sentiments
Ma plume carapatée au fond du caniveau
Avec c'qu'elle a craché d'encre de coeur en mots
Le coeur dans les godasses, je peux plus avancer
J'ai plus pour ma carcasse qu'ce sentiment posé :

Coeur par terre
Omission
Littéraire
Expiation
Rend sincère
Emotion

Contre moi
Juste contre moi...
Qu'elle est bête
Dieu qu'elle l'est...

               Charlie


La colère selon moi, en réponse à Charlie :


Colocataire
Obsession
Linéaire
Explosion
Réceptionnaire
Expression

              Kath

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 23:59



Pluie de plumes
Plumes de suie...

L'océan a pris la couleur
Du terrible malheur
Couleur d'encre noire
Couleur du désespoir.
 

Pluie de plumes
Plumes de suie...

Ce matin dans la brume
Le bateau a chaviré
Et sur la blanche écume
S'est déversé.


Pluies de plumes
Plume de suie...

Les oiseaux dans cette boue
Se sont enlisés
Les oiseaux dans cette gadoue
Se sont noyés.


Pluie de plumes
Plumes de suie...

Le pétrole se répand
Odeur insoutenable
Partout sur l'océan
Du large au rivage.


Pluie de plumes
Plumes de suie.

Les oiseaux gémissent
Les oiseaux expirent
Et dans un affreux supplice
Ils s'en vont mourir.

_______________________________________________________________________

 

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18 août 2008 1 18 /08 /août /2008 13:57
Aux armes bande de païens
Ouvrez vos bibles sur le destin,
Sortez des carcans des doyens
Qui vous privent de libertés... non d'un chien !


Prions, louons , pour que demain
Votre volonté soit faite
Crions, battons le fer de ceux qui s'entêtent
A briser les rêves dans vos têtes!


Clamons haut et fort nos droits
On est plus forts que toutes ces lois,
Ont est tous égaux , frères, dans ce combat
Aux armes ! à la Bastille! les renégats !

 


Aux armes comme Mandrin!
Attaquons les centres d'impôts
Qu'ils nous rendent enfin
Notre pognon et nos euros!


Brisons les chaînes qui nous entravent
Libérons-nous de ces terribles maîtres
Qui font de nous leurs esclaves
Pour s'en mettre plein leur gamelle!


Allons, marchons jusqu'à l'Elysée
Crions, crions colère fort et haut
Du caviar, du champ et du blé
On en veut autant que Sarko And Co!


Cassons, broyons du Pinault
Et tous les méchants actionnaires
Qu'ils nous filent leur magot
Aux armes! Piquons leurs salaires!!!

 

                    Fée / Katherine

 

 

 

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 23:50
Jours qui diminuent
Angoisses qui approchent
Le noir trop pesant
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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 23:16

Un petit garçon
En larmes sous le préau
Apprend sa leçon

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17 août 2008 7 17 /08 /août /2008 01:40
Aux larmes citoyens
Répondez par des actions
Aux urnes des élections
Donnez-vous-en les moyens


De changer la destinée
De cette France prostituée
Au profit des grands nantis
Et qui oublie ses sans-abri


Cette Marianne adorée
Sans cesse décriée
Et qui, à chaque remarque,
On fait taire à la matraque.


Aux urnes citoyens
Signez les pétitions
Qui feront de la nation
Votre monde de demain


Aux drames mitoyens
Dans mon joli pavillon
La faute à mon voisin
Qui a volé mes melons


Je vais changer de maison
Abdiquer ou bétonner
Des murs plus hauts que raison
Pour vol de cucurbitacées


Rêvons, rêvons à nos potagers
Qu'un arrosoir plus pur
Abreuve d'eau les rangées
De nos chers et coûteux légumes


Rageons rageons en tant que jardiniers
Que le drapeau se hisse
Allons allons ensemencer planter
Radis fraises en délices

 

 

 Vae en bleu, moi en marron, mais est-ce besoin de le répéter?

 

 

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16 août 2008 6 16 /08 /août /2008 01:45


La fille :
Elle a toujours été la mère de sa mère
Matins pénibles où on lui demandait
De ne pas aller en classe
Au cas où Elle se suiciderait.


La mère :
Tu ne m'aimes pas, tu es mauvaise
J'ai tant fait pour toi si tu savais...
Tu es méchante et cruelle,
Du chiendent, ingrate, trop révoltée.


Le père :
Ecoute ma fille, entre ta mère et toi
J'ai fait le véritable choix
Jamais je n'irai à son encontre
C'est ainsi, je suis son ombre.


La fille:
Elle pleure dans le couloir de la maison de retraite
Au bas des marches de l'escalier
D'avoir encore entendu les reproches de sa mère
Qui jamais ne reconnaîtra les soins prodigués.


La mère :
Tu cries, tu t'énerves, vois
Le mal que tu fais à ton père!
Tu n'es qu'une vilaine mégère
J'ai honte, si honte de toi!


Le père:
Il est assis, visage fermé, sur la chaise
Partagé, entre elles deux
Visiblement très mal à l'aise,
Pourtant, à son épouse il fait encore vœux.


L'infirmière à la fille :
Depuis combien de temps ce conflit?
La fille à l'infirmière:
Depuis toujours, c'est ainsi.


L'infirmière lui tend gentiment un mouchoir
Pour essuyer le parcours de ses larmes.
La jeune femme, le cœur au bord du désespoir
 Reviendra chaque jour avec l'amour pour unique arme.

 

 

 

 

 

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15 août 2008 5 15 /08 /août /2008 01:33


C'était un vieux cinéma de quartier
Je m'y suis traînée de séance en séance
Et sur l'écran se multipliaient
Les acteurs séquences après séquences.
 

James Dean et La fureur de vivre
Marylin dans The misfists
Harold Lloyd, Bogart et Lauren Bacall
La love story écrite par Segall.


Le regard dingue de Nicholson
La tendresse émouvante de Charlot
Sir Laurence Olivier, Ford Harrison
Newman, Redford, la beauté de Garbo.


Les bizarreries d'Alfred Hitchcock
Les facéties de Laurel et Hardy
Les yeux de Taylor en mauve
Dustin Hoffman, Dean Martin et Jerry.


Grace Kelly et Cary Grant La mort aux trousses
Mel Gibson Mad Max en déroute
Meryl Streep et Le choix de Sophie
Spielberg et l'appel de E. T.


Fellini et la Strada
Avec le sourire de Giuletta
Dans la musique de Nino Rota.
Mastroianni, Vittorio de Sica.


Ciné d'art et essais, délaissé
Combien je t'ai aimé
Et comme le chantait Eddy
La séance est terminée, finie.


C'était un vieux cinéma de quartier
Où je passais des heures et des heures
Émerveillée dans l'obscurité
A regarder, éblouie, défiler les acteurs.

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